Most provincial governments are considering or introducing changes to hospital funding. Ten years of rapidly increasing expenditures have left them still facing complaints of waiting lists and waiting times. Activity-based funding (ABF) would supplement traditional negotiated global budgets, reimbursing a predetermined amount for each case treated - essentially, a "fee schedule" - thus providing incentives and resources to increase throughput of certain "hot button" procedures and services and to improve efficiency.Maybe. ABF-type systems in other countries date back over 20 years; the results are very mixed. What is clear is that information and reporting requirements are substantial. A host of perverse incentives lurk in ABF. Most Canadian hospitals and provincial governments do not now have the necessary data systems, so are wise to proceed cautiously.
La plupart des gouvernements provinciaux entrevoient la possibilité d'apporter des changements au financement des hôpitaux, ou sont déjà en train de le faire. Après dix ans d'accroissement rapide des dépenses, ils font encore face à des plaintes concernant les listes d'attente et les temps d'attente. Le financement à l'activité permettrait de compléter les budgets globaux traditionnellement négociés, et ce, en remboursant un montant prédéterminé pour chaque cas traité – essentiellement, une « grille tarifaire » – offrant ainsi des incitatifs et des ressources pour accroître la vitesse de traitement de certains services ou procédures, dans le but d'améliorer l'efficacité.
C'est possible. Dans d'autres pays, les systèmes de financement à l'activité datent de plus de 20 ans; et les résultats sont très variés. Il est clair que les exigences en matière d'information et de rédaction de rapports y sont considérables. Il existe un lot d'incitatifs pernicieux associés au financement à l'activité. La plupart des hôpitaux canadiens et des gouvernements provinciaux n'ont pas encore les systèmes de données nécessaires, ils doivent donc procéder avec précaution.