Background: A gap exists between the best evidence and practice with regards to surgical site infection (SSI) prevention. Awareness of evidence is the first step in knowledge translation.
Methods: A web-based survey was distributed to 59 general surgeons and 68 residents at University of Toronto teaching hospitals. Five domains pertaining to SSI prevention with questions addressing knowledge of prevention strategies, efficacy of antibiotics, strategies for changing practice and barriers to implementation of SSI prevention strategies were investigated.
Results: Seventy-six individuals (60%) responded. More than 90% of respondents stated there was evidence for antibiotic prophylaxis and perioperative normothermia and reported use of these strategies. There was a discrepancy in the perceived evidence for and the self-reported use of perioperative hyperoxia, omission of hair removal and bowel preparation. Eighty-three percent of respondents felt that consulting published guidelines is important in making decisions regarding antibiotics. There was also a discrepancy between what respondents felt were important strategies to ensure timely administration of antibiotics and what strategies were in place. Checklists, standardized orders, protocols and formal surveillance programs were rated most highly by 75%-90% of respondents, but less than 50% stated that these strategies were in place at their institutions.
Conclusion: Broad-reaching initiatives that increase surgeon and trainee awareness and implementation of multifaceted hospital strategies that engage residents and attending surgeons are needed to change practice.
Contexte: On constate un écart entre les preuves exemplaires et la pratique en ce qui a trait à la prévention de l’infection des plaies chirurgicales. La dissémination des preuves constitue la première étape du transfert des connaissances.
Méthodes: On a fait parvenir un questionnaire web à 59 chirurgiens généraux et 68 résidents d’hôpitaux affiliés à l’Université de Toronto. Le questionnaire portait sur 5 facettes de la prévention de l’infection des plaies chirurgicales, notamment la con-naissance des stratégies de prévention, l’efficacité des antibiotiques, les stratégies de modification des pratiques et les obstacles à l’application des stratégies de prévention de l’infection des plaies chirurgicales.
Résultats: Soixante-seize personnes (60 %) ont répondu. Plus de 90 % des répondants on affirmé que des preuves appuient le recours à l’antibioprophylaxie et à la nor-mothermie périopératoire et ont déclaré utiliser ces stratégies. On a noté un écart entre les preuves perçues et les déclarations des répondants quant à l’hyperoxie péri-opératoire, l’omission du rasage et la préparation intestinale. Quatre-vingt-trois pour cent des répondants ont estimé important de consulter les lignes directrices publiées avant de prendre des décisions relatives à l’antibiothérapie. On a également noté un écart entre les stratégies jugées importantes par les répondants pour veiller à l’administration de l’antibiothérapie en temps voulu et les stratégies réellement en place. Ce sont les listes de vérification, les ordonnances standardisées, les protocoles et les programmes de surveillance formels qui ont été jugés les plus importants par 75 %–90 % des répondants, mais moins de 50 % ont affirmé que de telles stratégies étaient en place dans leur établissement.
Conclusion: Il faut appliquer des initiatives à large portée pour mieux sensibiliser les chirurgiens et les résidents et mettre en œuvre des stratégies hospitalières diversifiées pour inciter les résidents et les chirurgiens à modifier leur pratique.