Background: Painful vaso-occlusive crisis (VOC) is the most common reason for hospitalization in children with sickle cell disease.
Objective: To benchmark pain outcomes in sickle cell disease, including process outcomes (eg, pain assessment and documentation practices, pain management interventions) and clinical outcomes (eg, pain intensity over hospital stay), to identify areas for improvement.
Methods: A retrospective study was conducted on electronic charts of children hospitalized with a primary diagnosis of VOC between July 2007 and August 2008.
Results: A convenience sample of 50 admissions was used. In terms of clinical outcomes, patients presented to the emergency department with an initial median pain intensity of 9⁄10 (interquartile range 8⁄10 to 10⁄10). Forty-three per cent had not used opioids for pain relief at home. The mean (± SD) length of stay was 4.0±2.3 days. For most patients, median scores for highest daily pain intensity remained moderate to high throughout hospitalization, although scores did decrease significantly per day of hospitalization. In terms of process outcomes, pain intensity was assessed according to hospital standards on 25% of days in both the emergency department and the ward. There was no discrepancy between prescribed and administered opioid doses and medication use. In 95% of cases, strong opioid use was in a subtherapeutic or low therapeutic dosage range.
Conclusions: The results showed three areas to target for improvement: improved pain assessment and documentation using valid pain tools; more aggressive multimodal management for peak VOC pain; and better education and support for pain management at home. Further studies are required to evaluate optimal pain treatment practices.
HISTORIQUE :: La crise vaso-occlusive (CVO) douloureuse est la principale raison pour laquelle les enfants atteints de drépanocytose sont hospitalisés.
OBJECTIF :: Établir des normes de référence à partir des issues de la douleur en cas de drépanocytose, y compris les résultats des processus (p. ex., évaluation de la douleur et pratiques de consignation, interventions de prise en charge de la douleur) et les issues cliniques (p. ex., intensité de la douleur pendant l’hospitalisation), afin de déterminer les secteurs à améliorer.
MÉTHODOLOGIE :: Les chercheurs ont procédé à l’étude des dossiers électroniques d’enfants hospitalisés en raison d’un diagnostic primaire de CVO entre juillet 2007 et août 2008.
RÉSULTATS :: Les chercheurs ont utilisé un échantillon de commodité de 50 admissions. Pour ce qui est des issues cliniques, les patients arrivaient à l’urgence aux prises avec une intensité de douleur médiane de 9/10 (plage interquartile de 8/10 à 10/10). Quarante-trois pour cent d’entre eux n’avaient pas utilisé d’opioïdes pour soulager leur douleur à la maison. Ils étaient hospitalisés pendant une période moyenne (±ÉT) de 4,0±2,3 jours. Pour la plupart des patients, les indices médians d’intensité maximale de la douleur quotidienne demeuraient modérés à élevés tout au long de l’hospitalisation, mais ils diminuaient considérablement avec chaque nou-veau jour d’hospitalisation. Sur le plan des résultats des processus, les chercheurs ont évalué l’intensité de la douleur d’après les normes hospitalières, soit 25 % des jours à l’urgence et dans les unités. Il n’y avait pas d’écart entre les doses d’opioïdes prescrites, celles qui étaient administrées et l’usage des médicaments. Dans 95 % des cas, un fort usage d’opioïde se situait dans une plage de posologie sous-thérapeutique ou peu élevée.
CONCLUSIONS :: Les résultats révèlent trois secteurs d’amélioration à cibler : améliorer et étayer l’évaluation de la douleur au moyen d’outils de douleur valides, assurer une prise en charge multimodale plus dynamique lors des douleurs de pointe des CVO et mieux enseigner et soutenir la prise en charge de la douleur au domicile. Il faudra mener d’autres études pour évaluer les pratiques thérapeutiques optimales pour soulager la douleur.