Objective: To determine the willingness of Canadians to accept treatment from physician assistants (PAs).
Design: Respondents were asked to be surrogate patients or parents under 1 of 3 conditions selected at random. Two scenarios involved injury to themselves, with the third involving injury to their children. The wait time for a physician was assumed to be 4 hours, whereas to explore the sensitivity of patients' preferences for a range of times, PA wait times were 30 minutes, 1 hour, and 2 hours.
Setting: Vancouver, BC.
Participants: Two hundred twenty-nine mothers attending a hospital with their children.
Main outcome measures: The main outcome measure was the proportion of individuals in each scenario who were willing to be treated by PAs for at least one of the time trade-off options offered. A secondary outcome was the proportion of individuals who changed their answers when the waiting time to see the PA varied.
Results: Regardless of the scenarios, 99% of participants opted for PAs under the personal circumstances; 96% opted for PAs when the issue involved their children. The choice favouring the PA persisted, albeit at slightly lower proportions, as the difference in wait time between PAs and physicians decreased (85% and 67% for a difference in PA and physician wait time of 3 and 2 hours, respectively).
Conclusion: These findings suggest that British Columbians are willing to be treated by PAs under most circumstances, whether this includes themselves or their children. The high level of willingness to be treated by PAs demonstrates public confidence in PA care, and suggests that the use of PAs in Canadian emergency departments or clinics is a viable policy response to decreasing primary care capacity.
Objectif: Déterminer à quel point les canadiens acceptent d’être traités par des auxiliaires médicaux (AM).
Type d’étude: On a demandé aux répondants de jouer le rôle de patients ou de parents dans 1 de 3 scénarios choisis au hasard. Deux des scénarios portaient sur des blessures subies par eux-mêmes, le troisième sur des blessures subies par leurs enfants. On a supposé qu’il fallait attendre 4 heures pour voir un médecin, tandis que pour évaluer la tolérance des patients à l’égard d’une échelle de durées, les temps d’attente pour les AM étaient de 30 minutes, 1 heure et 2 heures, respectivement.
Contexte: Vancouver, C.-B.
Participants: Un total de 29 mères venues à l’hôpital avec leur enfant.
Principaux paramètres à l’étude: Le principal paramètre mesuré était la proportion des personnes de chaque scénario qui étaient d’accord pour être traitées par des AM pour au moins un des choix de temps d’attente offerts. Un paramètre secondaire était la proportion des sujets qui modifiaient leur réponse lorsque le temps d’attente pour voir un AM variait.
Résultats: Quel que soit le scénario, 99 % des participantes ont choisi l’AM pour des blessures personnelles; 96 % ont opté pour l’AM pour des blessures à leur enfant. L’option en faveur des AM persistait, quoiqu’à un degré légèrement moindre, quand la différence entre les temps d’attente entre l’AM et le médecin diminuait (85 % et 67 % pour des différences de temps d’attente de 3 et 2 heures, respectivement).
Conclusion: Ces résultats laissent entendre que les Britanno-Colombiens acceptent volontiers d’être traités par des AM dans la plupart des circonstances, que ce soit pour eux-mêmes ou pour leurs enfants. Ce haut niveau d’acceptation montre que le public est confiant d’être bien traité par les AM, et donne à croire que l’utilisation des AM dans les départements d’urgence ou les cliniques est un choix raisonnable pour pallier la diminution des ressources en santé primaire.