Contribution of breast density to the volume of the augmented breast: A preliminary study

Can J Plast Surg. 2011 Fall;19(3):93-6. doi: 10.1177/229255031101900305.

Abstract

Background: Prediction of soft tissue contribution to the shape, volume and texture of the augmented breast proves to be an ever-challenging, uncontrollable variable. Similarly, the understanding of the contribution of breast density in breast augmentation has been elusive and, generally, not well studied.

Objective: With the aid of three-dimensional photographic analysis, the present preliminary study examined the contribution of differing breast densities to the overall volume of the augmented breast.

Methods: All patients undergoing primary augmentation over a six-month period were included in the study. To standardize technique and implant type, all patients received saline-filled moderate-profile implants, which were placed partially underneath the pectoralis muscle through a lower pole approach. Photographic analysis of the breast volume was completed preoperatively and, subsequently, at a minimum of six months postoperatively. Preoperatively, each breast was also assigned to one of four classes of increasing mammographic density, as judged by the mammographic radiologist (fatty, moderately dense, heterogeneously dense and extremely dense). Postoperative breast volumes were, subsequently, correlated to mammographic densities.

Results: Thirty-eight augmented breasts in 21 patients were examined. The average volume gain based on the implant size used was 92.7%. Heterogeneously dense breasts comprised 68% of the total breasts and showed an average volume gain of 100.67%, extremely dense breasts comprised 26% of the total breasts and showed an average volume gain of 97.3%, and moderately dense breasts comprised 5% of the total breasts with an average gain of 100.04%. There was no significant difference between the augmented breast volumes and the respective expected volumes (combined preaugmented breast volumes and implant volumes; P=0.3483). Additionally, no statistical difference was found between the density classes and the expected augmented volumes.

Conclusion: No statistical difference was found between expected and actual augmented breast volumes among or between four different breast density classes. Thus, one would expect that the soft tissue compression or the response of the impression of the implant on the parenchyma, would not be statistically different among classes. Additionally, compressive atrophy, as seen with atrophy of the breasts over time, would be expected to be multifactorial and not uniquely independent to breast density. However, longitudinal analysis is needed to study the durability of breast shape relative to breast density.

HISTORIQUE :: La prédiction de l’apport des tissus mous à la forme, au volume et à la texture des seins augmentés constitue une variable incontrôlable toujours difficile à évaluer. De même, il est difficile de comprendre l’apport de la densité mammaire à l’augmentation du volume des seins et, en général, ce phénomène a mal été étudié.

OBJECTIF :: À l’aide d’une analyse photographique tridimensionnelle, la présente étude préliminaire a permis d’examiner l’apport des diverses densités mammaires au volume global des seins augmentés.

MÉTHODOLOGIE :: Toutes les patientes qui ont subi une augmentation primaire pendant une période de six mois ont participé à l’étude. Pour standardiser la technique et le type d’implant, toutes les patientes ont reçu des implants remplis de solution saline à profil modéré, partiellement placés sous le muscle pectoral au moyen d’une approche par pôle inférieur. Les chercheurs ont terminé l’analyse photographique du volume mammaire avant l’opération, puis au plus tôt six mois après l’opération. Avant l’opération, chaque sein se voyait attribuer l’une des quatre catégories croissantes de densité mammographique, selon l’évaluation d’un radiologiste mammographique (gras, densité modérée, densité hétérogène et densité extrême). Les volumes des seins après l’opération ont ensuite été corrélés aux densités mammographiques.

RÉSULTATS :: Les chercheurs ont examiné 38 seins augmentés chez 21 patientes. L’augmentation du volume moyen sur la dimension de l’implant utilisé était de 92,7 %. Les seins à la densité hétérogène représentaient 68 % des seins totaux et présentaient un gain moyen de volume de 100,67 %, les seins à la densité extrême représentaient 26 % des seins totaux et présentaient un gain de volume moyen de 97,3 % et les seins à la densité modérée représentaient 5 % des seins totaux, et présentaient un grain moyen de volume de 100,04 %. Les chercheurs n’ont constaté aucune différence significative entre le volume des seins augmentés et le volume respectif prévu (volume combiné des seins avant l’augmentation et volume des implants; P=0,3483). De plus, ils n’ont remarqué aucune différence statistique entre les catégories de densité et le volume d’augmentation prévu.

CONCLUSION :: Les chercheurs n’ont découvert aucune différence statistique entre le volume prévu et réel des seins augmentés entre quatre catégories de densité mammaire. Ainsi, on penserait que la compression des tissus mous ou l’impression de l’implant sur le parenchyme n’est pas statistiquement significative entre les catégories. De plus, on s’attendrait que l’atrophie compressive observée par l’atrophie des seins au fil du temps soit multifactorielle et ne dépende pas seulement de la densité mammaire. Cependant, il faudrait une analyse longitudinale pour étudier la durabilité de la forme des seins par rapport à leur densité.

Keywords: Breast; Breast augmentation; Breast density; Breast implant; Breast implant size; Mammographic density.