Objective: To investigate family physicians' knowledge of, attitudes toward, and understanding of urinary incontinence (UI), as well as their perceptions of barriers to continence care, as a foundation for designing interventions to improve service provision for those in northern Alberta who suffer from UI.
Design: Descriptive survey using a standardized instrument. The survey instrument was completed either by telephone interview or on paper copy faxed back to the researchers, depending on participant preference.
Setting: Northern Alberta.
Participants: Random sample of family physicians (N=158).
Main outcome measures: Physician knowledge of and attitudes toward UI, UI management practices, and barriers to providing UI care.
Results: Survey response rate was 10.6% (158 of 1488); 84.2% (133 of 158) of respondents practised in urban settings, 44.9% (71 of 158) had been in practice for fewer than 15 years, 24.1% (38 of 158) reported having no training in UI management since graduation, and 53.8% (85 of 158) reported that they proactively discussed UI with their patients. Overall, 70.0% of respondents felt fairly confident in managing UI. Most family physicians referred patients for specialist care, with few referrals to community services. Respondents thought that continence services were scarce, with long waiting times, and that such services were generally overstretched; they believed that although high-quality continence care was a personal priority, it was not a priority focus for their practice partnerships or networks. In terms of the highest ranked areas for improvement in UI management, increased awareness and understanding among physicians (ranked first by 28.5% of respondents), followed by dedicated incontinence clinics or nurses for referral (17.7%) and improving patient awareness and understanding (12.0%).
Conclusion: There continues to be considerable variation in knowledge about UI management and a relative overreliance on specialist care, despite well recognized difficulties in gaining access to services. Respondents believed that increased awareness among patients and health care providers coupled with greater access to continence services were key factors in improving care delivery.
Objectif: Déterminer les connaissances des médecins de famille sur l’incontinence urinaire (IU), leur attitude et leur compréhension à l’égard de ce problème, de même que leur perception des obstacles au traitement de l’incontinence, comme première étape menant à l’instauration d’interventions pour améliorer les services aux personnes du nord de l’Alberta qui souffrent d’IU.
Type d’étude: Enquête descriptive à l’aide d’un document standardisé. Le document d’enquête a été complété soit par interview téléphonique ou par copie papier devant être retourné aux chercheurs par télécopieur, selon le choix des participants.
Contexte: Le nord de l’Alberta.
Participants: Un échantillon aléatoire de médecins de famille (N = 158).
Principaux paramètres à l’étude: Connaissances et attitudes des médecins au sujet de l’IU, leur façon de traiter ce problème et les obstacles à son traitement.
Résultats: Le taux de réponse à l’enquête était de 10,6 % (158 sur 1488); 133 répondants (84,2 %) pratiquaient en milieu urbain, 71 (44,9 %) étaient en pratique depuis moins de 15 ans, 38 (24,1 %) déclaraient n’avoir eu aucune formation sur le traitement de l’IU depuis leur diplomation et 85 (53,8 %) mentionnaient qu’ils discutaient de l’UI de façon proactive avec leurs patients. Globalement, 70,0 % des répondants se disaient plutôt à l’aise pour traiter l’IU. La plupart des médecins de famille confiaient leurs patients à des spécialistes pour le traitement, quelques-uns les dirigeant vers des services communautaires. Les répondants croyaient que les services de continence étaient rares et avaient de longs temps d’attente, et que ce type de service était généralement surchargé; ils croyaient que bien que les soins de continence de grande qualité soient une priorité personnelle, ce n’était pas une question prioritaire pour leurs réseaux et partenaires de pratique. Quant aux aspects du traitement de l’IU à améliorer les plus souvent mentionnés étaient les connaissances et la compréhension des médecins (classés premiers par 28,5 % des répondants), suivis des cliniques ou des infirmiers spécialisés en incontinence (17,7 %) et de l’amélioration des connaissances et de la compréhension des patients (12 %).
Conclusion: Il continue d’y avoir des variations considérables dans la connaissance du traitement de l’IU ainsi qu’une certaine tendance à trop compter sur les spécialistes pour le traitement, même si la difficulté d’accès à ces services est bien connue. Les répondants étaient d’avis qu’une amélioration des connaissances des patients et des soignants jumelée à un accès plus facile à des services de continence constituait un facteur clé pour améliorer la prestation des services.