Background: Liver transplantation (LT) using organs donated after cardiac death (DCD) is increasing due, in large part, to a shortage of organs. The outcome of using DCD organs in recipients with hepatits C virus (HCV) infection remains unclear due to the limited experience and number of publications addressing this issue.
Objective: To evaluate the clinical outcomes of DCD versus donation after brain death (DBD) in HCV-positive patients undergoing LT.
Methods: Studies comparing DCD versus DBD LT in HCV-positive patients were identified based on systematic searches of seven electronic databases and multiple sources of gray literature.
Results: The search identified 58 citations, including three studies, with 324 patients meeting eligibility criteria. The use of DCD livers was associated with a significantly higher risk of primary nonfunction (RR 5.49 [95% CI 1.53 to 19.64]; P=0.009; I2=0%), while not associated with a significantly different patient survival (RR 0.89 [95% CI 0.37 to 2.11]; P=0.79; I2=51%), graft survival (RR 0.40 [95% CI 0.14 to 1.11]; P=0.08; I2=34%), rate of recurrence of severe HCV infection (RR 2.74 [95% CI 0.36 to 20.92]; P=0.33; I2=84%), retransplantation or liver disease-related death (RR 1.79 [95% CI 0.66 to 4.84]; P=0.25; I2=44%), and biliary complications.
Conclusions: While the literature and quality of studies assessing DCD versus DBD grafts are limited, there was significantly more primary nonfunction and a trend toward decreased graft survival, but no significant difference in biliary complications or recipient mortality rates between DCD and DBD LT in patients with HCV infection. There is insufficient literature on the topic to draw any definitive conclusions.
HISTORIQUE :: La transplantation hépatique (TH) au moyen de dons d’organes après un décès cardiaque (DDCa) augmente, en grande partie à cause d’une pénurie d’organes. Les issues de l’utilisation d’organes DDCa chez des greffés atteints d’une infection par le virus de l’hépatite C (VHC) demeure nébuleux, en raison de l’expérience limitée et du peu de publications sur la question.
OBJECTIF :: Évaluer les issues cliniques du DDCa par rapport au don d’organe après un décès cérébral (DDCé) chez des patients positifs au VHC qui ont subi une TH.
MÉTHODOLOGIE :: Les chercheurs ont extrait les études comparant la TH DDCa et la TH DDCé chez des patients positifs au VHC au moyen de recherches systématiques menées dans sept bases de données électroniques et de multiples sources de non publiées.
RÉSULTATS :: La recherche a permis d’extraire 58 citations, dont trois etudes comptant 324 patients qui respectaient les critères d’admissibilité. Le recours à des foies DDCa s’associait à un risque significativement plus élevé de non-fonction primaire (RR 5,49 [95 % IC 1,53 à 19,64]; P=0,009; I2= 0 %), mais la différence n’était pas significative sur le plan de la survie des patients (RR 0,89 [95 % IC 0,37 à 2,11]; P=0,79; I2=51 %), de la survie après la transplantation (RR 0,40 [95 % IC 0,14 à 1,11]; P=0,08; I2=34 %), du taux de récurrence de grave infection par le VHC (RR 2,74 [95 % IC 0,36 à 20,92]; P=0,33; I2=84 %), des nouvelle transplantations ou des décès liés à l’insuffisance hépatique (RR 1,79 [95 % IC 0,66 à 4,84]; P=0,25; I2=44 %) et des complications biliaires.
CONCLUSIONS :: Les publications et la qualité des études évaluant les TH DDCa par rapport aux TH DDCé sont limitées. Toutefois, on observait une non-fonction primaire beaucoup plus importante et une tendance vers une diminution de la survie après la transplantation, mais aucune différence significative sur le plan des complications biliaires ou des décès chez les greffés infectés par le VHC après un DDCa ou un DDCé. Les publications sont insuffisantes pour qu’il soit possible de tirer des conclusions définitives.