Background: The relationship between pain and motor function is not well understood, especially for children and adolescents with communication and motor impairments associated with cerebral palsy (CP).
Objectives: To determine whether a predictive relationship between motor function and musculoskeletal pain exists in children with CP.
Methods: Following informed consent, caregivers of 34 pediatric patients with CP (mean [± SD] age 9.37±4.49 years; 80.0% male) completed pain- and function-related measures. Parents completed the Dalhousie Pain Interview and the Brief Pain Inventory based on a one-week recall to determine whether pain had been experienced in the past week, its general description, possible cause, duration, frequency, intensity and interference with daily function. The Gross Motor Function Classification System (GMFCS) was used to classify the motor involvement of the child based on their functional ability and their need for assistive devices for mobility.
Results: GMFCS level significantly predicted parent-reported musculoskeletal pain frequency (P<0.02), duration (P=0.05) and intensity (P<0.01). Duration of pain was significantly related to interference with activities of daily living (P<0.05).
Conclusions: Children with CP with greater motor involvement, as indexed by GMFCS level, may be at risk for increased pain (intensity, frequency and duration) that interfers with activities of daily living. The clinical index of suspicion should be raised accordingly when evaluating children with developmental disability who cannot self-report reliably.
HISTORIQUE :: On comprend mal le lien entre la douleur et la motricité, particulièrement chez les enfants et les adolescents ayant des problèmes de communication et des troubles moteurs liés à la paralysie cérébrale (PC).
OBJECTIFS :: Déterminer s’il y a un lien indicateur entre la motricité et la douleur musculosquelettique chez les enfants ayant la PC.
MÉTHODOLOGIE :: Après avoir donné leur consentement éclairé, les personnes qui s’occupaient de 34 patients d’âge pédiatrique ayant la PC (âge moyen [±ÉT] de 9,37±4,49 ans; 80,0 % de garçons) ont donné des mesures liées à la douleur et à la motricité. Les parents ont rempli l’entrevue de Dalhousie sur la douleur et l’inventaire bref de la douleur selon ce dont ils se souvenaient depuis une semaine afin de déterminer s’il y avait eu de la douleur pendant la semaine précédente, sa description générale, sa cause possible, sa durée, sa fréquence, son intensité et l’interférence avec la fonction quotidienne. Les chercheurs ont utilisé le système de classification de la motricité globale (SCMG) pour déterminer la part de la motricité de l’enfant d’après la capacité fonctionnelle et le besoin de dispositifs d’aide à la mobilité.
RÉSULTATS :: Le taux du SCMG était un indicateur significatif de la fréquence (P<0,02), de la durée (P=0,05) et de l’intensité (P<0,01) de la douleur musculosquelettique. La durée de la douleur s’associait de manière significative à l’interférence avec les activités de la vie quotidienne (P<0,05).
CONCLUSIONS :: Les enfants ayant la PC et une atteinte motrice plus importante selon le SCMG peuvent être à risque d’une plus grande douleur (sur le plan de l’intensité, de la fréquence et de la durée), qui nuit aux activités de la vie quotidienne. Il faut accroître l’indice clinique de présomption en conséquence lorsqu’on évalue des enfants ayant des troubles du développement qui ne peuvent pas répondre eux-mêmes de manière fiable.