Objective: To explore the relationship between health promotion counseling (HPC) provided by FPs and health-related quality of life (HRQL) and the use of health care services among patients with chronic conditions, while assessing the effect of mental health on these relationships.
Design: Telephone survey using random-digit dialing.
Setting: Alberta.
Participants: A total of 1615 participants with chronic conditions.
Main outcome measures: Health promotion counseling provided by FPs, which was assessed using 4 questions; HRQL using the Euro quality of life 5-dimensions (EQ-5D) questionnaire; and the use of health care services assessed with self-reported emergency department (ED) visits and hospitalizations.
Results: Of the 1615 participants with chronic conditions, 55% were female and more than two-thirds were older than age 45 years. Less than two-thirds of participants received HPC from their FPs. In patients without anxiety or depression, those who needed help from their FPs in making changes to prevent illness had a 0.05 lower EQ-5D score than those who did not (P < .001); and those who received diet counseling had a 0.03 higher EQ-5D score than their counterparts did (P = .048). However, these associations were not observed in patients with anxiety or depression. Patients were more likely to have visited EDs if they needed their physicians' help in making changes to prevent illness (odds ratio 1.43, 95% CI 1.08 to 1.89) and less likely to visit EDs if they had been encouraged by their physicians to talk about their health concerns (odds ratio 0.69, 95% CI 0.52 to 0.91). None of the HPC items was associated with hospitalizations.
Conclusion: Not all patients with chronic conditions are receiving HPC from their FPs. Also, there is an association between HPC and important health outcomes (ie, HRQL and ED visits), but this association is not apparent for those with anxiety or depression.
Objectif: Vérifier s’il existe une relation entre le fait pour un médecin de prodiguer des conseils sur la promotion de la santé (CPS) et la qualité de vie liée à la santé (QVLS) et le recours aux services de soins de santé par des patients atteints de maladies chroniques tout en évaluant l’effet de la santé mentale sur ces relations.
Type d’étude: Enquête téléphonique par composition aléatoire.
Contexte: L’Alberta.
Participants: Un total de 1615 malades chroniques.
Principaux paramètres à l’étude: Les conseils sur la promotion de la santé prodigués par des médecins de famille, évalués à l’aide de 4 questions; la QVLS, telle qu’évaluée par le questionnaire EQ-5D (Euro quality of life 5-dimension); et l’utilisation des services de santé, telle qu’évaluée par les visites aux départements d’urgence (DU) et les hospitalisations rapportées par les patients.
Résultats: Sur les 1615 malades chroniques, 55 % étaient des femmes et plus des deux tiers avaient plus de 45 ans. Moins de deux tiers des participants avaient reçu des CPS de leur médecin. Parmi les patients ne se plaignant pas d’anxiété ou de dépression, ceux qui avaient besoin d’être aidés par leur médecin pour effectuer des changements de type préventif avaient un score EQ-5D de 0,05 point inférieur à ceux qui n’avaient pas besoin du médecin (P < ,001); et ceux qui avaient reçu des conseils d’ordre nutritionnel avaient un score EQ-5D de 0,03 point supérieur à ceux qui n’en avaient pas reçu (P = ,048). Ces associations n’étaient toutefois pas observées chez les patients souffrant d’anxiété ou de dépression. Les patients qui avaient besoin de leur médecin pour apporter des changements d’ordre préventif étaient plus susceptibles d’avoir visité des DU (rapport de cotes 1,43, IC à 95 % 1,08 à 1,89) et moins susceptibles d’avoir visité des DU s’ils avaient été encouragés par leur médecin à discuter de leurs inquiétudes de santé (rapport de cotes 0,69, IC à 95 % 0,52 à 0,91). Aucun des CPS n’était associé aux hospitalisations.
Conclusion: Les malades chroniques ne reçoivent pas tous des CPS de leur médecin de famille. Ajoutons qu’il existe une association entre les CPS et certaines issues de santé importantes (c.-à-d. la QVLS et les visites aux DU); cette association n’est toutefois pas observée chez les patients qui souffrent d’anxiété ou de dépression.