Objective: In a previous, double-blind, placebo-controlled study, patients with posttraumatic stress disorder (PTSD) showed lower physiological response during script-driven traumatic imagery 1 week after receiving a single dose of propranolol given after the retrieval of a traumatic memory. We hypothesized that this effect would extend beyond 1 week using a modified treatment approach.
Method: Twenty-eight participants with PTSD read an account of their traumatic event once weekly for 6 consecutive weeks under the influence of open-label propranolol. One week and 4-months later, skin conductance, heart rate, and left corrugator electromyogram responses were measured while participants engaged in script-driven mental imagery of their traumatic event. Results from the 22 study participants were compared with results from treated and untreated participants in a previously published trial.
Results: Most participants in our study were classified as non-PTSD cases at posttreatment and follow-up according to a psychophysiological discriminant function analysis. Posttreatment skin conductance and heart rate responses of the current (propranolol-treated) participants were lower than those of placebo participants from the previous study. No difference was observed between physiological responding measured posttreatment and at follow-up.
Conclusions: Low physiological responding during script-driven traumatic imagery after treatment extends up to 4 months, demonstrating the durability of the treatment effect's. Limitations include the absence of a placebo-controlled group and lack of physiological baseline measures. Despite these limitations, results point to the need for future trials examining the clinical efficacy of trauma reactivation plus propranolol, as it has the potential to become a novel, cost- and time-effective treatment for PTSD.
Objectif :: Dans une étude précédente à double insu contrôlée par placebo, les patients souffrant du trouble de stress post-traumatique (TSPT) ont montré une réponse physiologique plus faible durant l’imagerie traumatique par scénario, une semaine après avoir reçu une seule dose de propranolol, administrée après la récupération d’un souvenir traumatique. Nous avons émis l’hypothèse que cet effet durerait plus d’une semaine à l’aide d’une approche de traitement modifiée.
Méthode :: Vingt-huit participants souffrant du TSPT ont lu un récit de leur événement traumatique une fois par semaine pendant 6 semaines consécutives sous l’effet du propranolol en étiquetage ouvert (open label). Une semaine et 4 mois plus tard, les réponses de la conduction cutanée, des battements de cœur, et de l’électromyogramme du muscle sourcilier gauche ont été mesurées pendant que les participants assistaient à une imagerie mentale par scénario de leur événement traumatique. Les résultats des 22 participants à l’étude ont été comparés avec les résultats de participants traités et non traités à une étude publiée précédemment.
Résultats :: La plupart des participants à notre étude ont été classés comme étant des cas de non-TSPT post-traitement et au suivi, d’après une analyse de fonction discriminante psychophysiologique. Les réponses post-traitement de la conduction cutanée et des battements de cœur des participants actuels (traités par propranolol) étaient plus faibles que celles des participants au placebo de l’étude précédente. Aucune différence n’a été observée entre les réponses physiologiques mesurées post-traitement et au suivi.
Conclusions :: Les réponses physiologiques faibles durant l’imagerie traumatique par scénario après le traitement se prolongent jusqu’à 4 mois, démontrant la durabilité de l’effet du traitement. Les limitations incluent l’absence d’un groupe contrôle par placebo et le manque de mesures physiologiques de départ. Malgré ces limitations, les résultats révèlent le besoin de futures études qui examineraient l’efficacité clinique de la réactivation du traumatisme avec propranolol, car elle a le potentiel de devenir un traitement du TSPT nouveau et rentable tant sur le plan des coûts que du temps.