Background: In addition to symptoms, such as dyspnea and fatigue, patients with chronic obstructive pulmonary disease (COPD) also experience mood disturbances.
Objective: To explore the relationships between health-related quality of life measures collected from patients with stable COPD and a commonly used measure of depression and anxiety.
Methods: The present analysis was a retrospective study of patients with COPD enrolled in a pulmonary rehabilitation program. Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS), Chronic Respiratory Disease Questionnaire (CRQ), Medical Research Council dyspnea scale and 6 min walk test data were collected. Statistical analyses were performed using Spearman's correlations, and categorical regression and categorical principal component analysis were interpreted using the biplot methodology.
Results: HADS anxiety scores retrieved from 80 patients were grouped as 'no anxiety' (n=43 [54%]), 'probable anxiety' (n=21 [26%]) and 'presence of anxiety' (n=16 [20%]). HADS depression scores were similarly grouped. There was a moderate relationship between the anxiety subscale of the HADS and both the emotional function (r=-0.519; P<0.01) and mastery (r=-0.553; P<0.01) domains of the CRQ. Categorical regression showed that the CRQ-mastery domain explained 40% of the total variation in anxiety. A principal component analysis biplot showed that the highest distance between the groups was along the mastery domain, which separated patients without feelings of anxiety from those with anxiety. However, none of the CRQ domains were able to discriminate the three depression groups.
Conclusions: The CRQ-mastery domain may identify symptoms of anxiety in patients with COPD; however, the relationship is not strong enough to use the CRQ-mastery domain as a surrogate measure. None of the CRQ domains were able to discriminate the three depression groups (no depression, probable and presence); therefore, specific, validated tools to identify symptoms of depression should be used.
HISTORIQUE :: En plus de symptômes comme la dyspnée et la fatigue, les patients ayant une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) ont également des troubles de l’humeur.
OBJECTIF :: Explorer le lien entre la qualité de vie liée à la santé colligée auprès de patients atteints d’une MPOC stable et une mesure courante de dépression et d’anxiété.
MÉTHODOLOGIE :: La présente étude rétrospective portait sur des patients atteints d’une MPOC participant à un programme de réadaptation pulmonaire. Les chercheurs ont colligé des données sur l’échelle HADS d’anxiété et de dépression à l’hôpital, le questionnaire CRQ de maladie respiratoire chronique, l’échelle de dyspnée du Conseil de recherche médicale et le test de marche de 6 minutes. Ils ont effectué les analyses statistiques à l’aide des corrélations de Spearman, d’une analyse de régression catégorielle et d’une analyse en composantes principales catégorielles interprétées par la méthodologie du biplot.
RÉSULTATS :: Les scores d’anxiété HADS obtenus auprès de 80 patients étaient divisés entre « anxiété absente » (n=43 [54 %]), « anxiété probable » (n=21 [26 %]) et « anxiété présente » (n=16 [20 %]). Les scores de dépression HADS étaient divisés de manière similaire. Il y avait un lien modéré entre la sous-échelle HADS et les domaines de fonction émotionnelle (r=−0,519; P<0,01) et de maîtrise (r=−0,553; P<0,01) du questionnaire CRQ. La régression catégorielle a révélé que le domaine de maîtrise du questionnaire CRQ expliquait 40 % de la variation totale de l’anxiété. Un biplot d’analyse à composantes principales a révélé que la plus longue distance entre les groupes se situait dans le domaine de la maîtrise, qui distinguait les patients sans sentiments d’anxiété de ceux en éprouvant. Cependant, aucun des domaines du questionnaire CRQ n’a pu discriminer les trois groupes de dépression.
CONCLUSIONS :: Le domaine de maîtrise du questionnaire CRQ pourrait révéler des symptômes d’anxiété chez les patients atteints de MPOC. Cependant, le lien n’est pas assez solide pour qu’il soit utilisé comme mesure substitutive. Aucun des domaines de ce questionnaire ne pouvait discriminer les trois groupes de dépression (dépression absente, probable et présente). Il faudrait donc utiliser des outils validés précis pour déterminer les symptômes de dépression.