The integration of minimally invasive surgery in surgical practice in a Canadian setting: results from 2 consecutive province-wide practice surveys of general surgeons over a 5-year period

Can J Surg. 2015 Apr;58(2):92-9. doi: 10.1503/cjs.019713.

Abstract

Background: Although minimally invasive surgery (MIS) has been quickly embraced, the introduction of advanced procedures appears more complex. We assessed the evolution of MIS in the province of Quebec over a 5-year period to identify areas for improvement in the modern surgical era.

Methods: We developed, test-piloted and conducted a self-administered questionnaire among Quebec general surgeons in 2007 and 2012 to examine stated MIS practice, MIS training and barriers and facilitators to the use of MIS.

Results: Response rates were 51.3% (251 of 489) in 2007 and 31.3% (153 of 491) in 2012. A significant increase was observed for performance of most advanced MIS procedures, especially for colectomy for benign (66.0% v. 84.3%, p < 0,001) and malignant diseases (43.3% v. 77.8%, p < 0,001) and for rectal surgery for malignancy (21.0% v. 54.6%, p < 0.001). More surgeons practised 3 or more advanced MIS procedures in 2012 than in 2007 (82.3% v. 64.3%, p < 0,001). At multivariate analysis, the 2007 survey administration was associated with fewer surgeons practising advanced MIS (odds ratio 0.13, 95% confidence interval 0.06-0.29). In 2012, more respondents stated they gained their skills during residency (p = 0.028).

Conclusion: From 2007 to 2012 there was a significant increase in advanced MIS procedures practised by general surgeons in Québec. This technique appears well established in current surgical practice. The growing place of MIS in residency training seems to be a paramount part of this development. Results from this study could be used as a baseline for studies focusing on ways to further improve the MIS practice.

Contexte: Malgré l’adoption récente rapide de la chirurgie minimalement invasive (CMI), son utilisation pour les procédures complexes semble plus ardue. Afin d’identifier comment améliorer sa pratique, nous avons examiné l’utilisation de la CMI dans la province de Québec sur une période de 5 ans.

Méthodes: Nous avons développé, piloté, et distribué un questionnaire auto-administré aux chirurgiens généraux du Québec en 2007 et en 2012, afin d’examiner la pratique auto-rapportée de la CMI, la formation en CMI, et les barrières et facilitateurs à l’utilisation de la CMI.

Résultants: Le taux de réponse était de 51,3 % (251 sur 489) en 2007 et 31,3 % (153 sur 491) en 2012. L’utilisation de la majorité des procédures avancées de CMI a augmenté, particulièrement la colectomie pour maladie bénigne (66,0 % c. 84,3 %, p < 0,001) et maligne (43,3 % c. 77,8 %, p < 0,001), et la résection rectale pour cancer (21,0 % c. 54,6 %, p < 0,001). Plus de chirurgiens pratiquaient 3 procédures avancées de CMI ou plus en 2012 qu’en 2007 (82,3 % c. 64,3 %, p < 0,001). L’analyse multi-variée a indiqué que l’administration du questionnaire en 2007 était associée avec moins de chirurgiens pratiquant des procédures avancées de CMI (rapport de cote 0,13, intervalle de confiance à 95 % 0,05–0,29). En 2012, plus de répondants ont indiqué avoir obtenu leur expertise en CMI durant la résidence (p = 0,028).

Conclusion: De 2007 à 2012, la pratique de procédures avancées de CMI a augmenté significativement dans la province de Québec. L’approche minimalement invasive apparait solidement établie dans la pratique chirurgicale actuelle. La place grandissante de la CMI dans les programmes de résidence semble avoir été cruciale dans cet essor. Les résultats de cette étude peuvent maintenant servir à développer d’autres projets visant à améliorer encore davantage la pratique de la CMI.

Contexte: Malgré l’adoption récente rapide de la chirurgie minimalement invasive (CMI), son utilisation pour les procédures complexes semble plus ardue. Afin d’identifier comment améliorer sa pratique, nous avons examiné l’utilisation de la CMI dans la province de Québec sur une période de 5 ans.

Méthodes: Nous avons développé, piloté, et distribué un questionnaire auto-administré aux chirurgiens généraux du Québec en 2007 et en 2012, afin d’examiner la pratique auto-rapportée de la CMI, la formation en CMI, et les barrières et facilitateurs à l’utilisation de la CMI.

Résultants: Le taux de réponse était de 51,3 % (251 sur 489) en 2007 et 31,3 % (153 sur 491) en 2012. L’utilisation de la majorité des procédures avancées de CMI a augmenté, particulièrement la colectomie pour maladie bénigne (66,0 % c. 84,3 %, p < 0,001) et maligne (43,3 % c. 77,8 %, p < 0,001), et la résection rectale pour cancer (21,0 % c. 54,6 %, p < 0,001). Plus de chirurgiens pratiquaient 3 procédures avancées de CMI ou plus en 2012 qu’en 2007 (82,3 % c. 64,3 %, p < 0,001). L’analyse multi-variée a indiqué que l’administration du questionnaire en 2007 était associée avec moins de chirurgiens pratiquant des procédures avancées de CMI (rapport de cote 0,13, intervalle de confiance à 95 % 0,05–0,29). En 2012, plus de répondants ont indiqué avoir obtenu leur expertise en CMI durant la résidence (p = 0,028).

Conclusion: De 2007 à 2012, la pratique de procédures avancées de CMI a augmenté significativement dans la province de Québec. L’approche minimalement invasive apparait solidement établie dans la pratique chirurgicale actuelle. La place grandissante de la CMI dans les programmes de résidence semble avoir été cruciale dans cet essor. Les résultats de cette étude peuvent maintenant servir à développer d’autres projets visant à améliorer encore davantage la pratique de la CMI.

MeSH terms

  • Adult
  • Female
  • General Surgery / statistics & numerical data*
  • General Surgery / trends
  • Humans
  • Male
  • Middle Aged
  • Minimally Invasive Surgical Procedures / statistics & numerical data*
  • Minimally Invasive Surgical Procedures / trends
  • Multivariate Analysis
  • Practice Patterns, Physicians'
  • Quebec