Background: All oral, highly effective direct-acting antiviral combinations, such as sofosbuvir-ledipasvir, have recently been licensed in Canada but cost as much as $67,000 for a 12-week course of therapy, representing a major economic barrier to predominately single-payer health care systems such as that found in Ontario. In hepatitis C virus (HCV) genotype 1 noncirrhotic patients with a baseline viral load of <6 × 10(6) IU⁄mL, treatment with sofosbuvir-ledipasvir can be shortened to eight weeks without compromising ≥95% efficacy. The number of HCV-infected patients in Ontario eligible for shortened therapy, and the associated cost savings, are unknown. The authors propose that treating every patient with shortened therapy, regardless of baseline viral load, would lead to significant public cost savings and collateral efficiencies, enabling increased HCV treatment capacity and cure.
Methods: The present study designed a three-part model to investigate the cost of cure per patient and cost savings per patient under three eligibility pathways: conservative, permissive and ideal. In the conservative model, every patient is treated for 12 weeks regardless of baseline viral load, whereas in the permissive model, patients with a baseline viral load <6 × 10(6) IU/mL are treated for eight weeks. In the ideal model, every patient receives eight weeks of therapy regardless of baseline viral load. Relapsed patients are retreated for 12 weeks. Data obtained from the Ontario Public Health Laboratory were used to validate the model and generate the outcomes.
Results: In Ontario, 75.34% of HCV genotype 1 patients had a baseline viral load of <6 × 10(6) IU/mL and were eligible for shortened therapy. The cost of cure per patient in the ideal model was $47,328.44, representing a 29% reduction in the cost of curative therapy and 3.5 weeks of shortened treatment duration compared with the conservative model. The ideal model generated a cost savings per patient of $3,855.17 (8% reduction in treatment cost) and 0.7 weeks of shorter therapy compared with the permissive model, and was the shortest and most efficient while maintaining a cure rate ≥95%.
Conclusions: These results demonstrate that recommendations for a shortened treatment course of eight weeks using all-oral direct-acting antivirals in HCV genotype 1 noncirrhotic patients, regardless of baseline viral load, affords significant public cost savings and, on a population level, offers opportunities for expanded HCV treatment and cure.
HISTORIQUE :: Toutes les associations antivirales orales à action directe hautement efficaces, comme le sofosbuvir-lédipasvir, ont récemment été homologuées au Canada, mais peuvent coûter jusqu’à 67 000 $ pour un cycle de 12 semaines, ce qui constitue un énorme obstacle économique à des systèmes de santé qui sont surtout à payeur unique, comme celui de l’Ontario. Chez les patients non cirrhotiques atteints du virus de l’hépatite C (VHC) de génotype 1 ayant une charge virale de départ inférieure à 6×106 UI/mL, un traitement au sofosbuvir-lédipasvir peut être raccourci à huit semaines sans compromettre une efficacité de 95 % ou plus. On ne sait pas combien de patients de l’Ontario infectés par le VHC sont admissibles à ce type de traitement ni les économies qui s’y rapportent. Les auteurs stipulent qu’un traitement plus court par patient, indépendamment de la charge virale de départ, entraînerait des économies considérables pour la santé publique et une efficacité accessoire, ce qui accroît la capacité thérapeutique et la guérison du VHC.
MÉTHODOLOGIE :: La présente étude en trois parties visait à examiner le coût pour guérir un patient et les économies par patient en vertu de trois voies d’admissibilité : prudent, permissif et idéal. Dans le modèle prudent, chaque patient est traité pendant 12 semaines, indépendamment de sa charge virale de départ, tandis que dans le modèle permissif, les patients ayant une charge virale de départ inférieure à 6×106 UI/mL sont traités pendant huit semaines. Dans le modèle idéal, chaque patient est traité huit semaines, indépendamment de sa charge virale de départ. Les patients en rechute sont traités de nouveau pendant 12 semaines. Les données obtenues auprès du Laboratoire de santé publique de l’Ontario ont permis de valider le modèle et de produire des résultats.
RÉSULTATS :: En Ontario, 75,34 % des patients atteints du VHC de génotype 1 ayant une charge virale de base inférieure à 6×106 UI/mL étaient admissibles à un traitement plus court. Dans un modèle idéal, le coût pour guérir un patient s’élevait à 47 328,44 $, soit une réduction de 29 % du coût du traitement curatif et une réduction du traitement de 3,5 semaines par rapport au modèle prudent. Le modèle idéal produisait des économies par patient de 3 855,17 $ (réduction de 8 % du coût du traitement) et raccourcissait le traitement de 0,7 semaine par rapport au modèle permissif. C’était le plus court et le plus efficace, et il maintenait un taux de guérison de 95 % ou plus.
CONCLUSIONS :: Ces résultats démontrent que les recommandations en vue d’un cycle de traitement plus court de huit semaines au moyen d’antiviraux à action directe par voie orale chez des patients non cirrhotiques atteints du VHC de génotype 1, indépendamment de leur charge virale de départ, permettent à la santé publique de réaliser d’importantes économies et, en population, d’accroître le taux de traitement et de guérison du VHC.