Background: Assessment of dynamic changes in painful experiences, such as labour, using conventional rating scales (eg, numerical rating scale [NRS]) has limitations. An alternative for continuous pain evaluation could be a signal generated by voluntary action of the parturient. Remifentanil administration for obstetric analgesia could be improved by these dynamic measures of labour pain. In the present study, handgrip force was measured by a dynamometer to signal labour pain.
Objectives: To evaluate: whether continuous monitoring of labour pain using handgrip force allows for determination of pain measurement during contractions; and the correlation between handgrip force and pain intensity on NRS.
Methods: The present observational, single-centre study included 43 parturients. After calibration of the dynamometer for individual hand muscle strength, pain was recorded during early and late labour using a dynamometer and an NRS. The primary end point was the correlation coefficient between NRS ratings and peak intensity recorded by the dynamometer.
Results: All dynamometer-registered readings were also registered by the external tocogram. All contractions recorded by external tocogram were also registered by the dynamometer. Handgrip force was moderately correlated with pain scores on the NRS. Mean handgrip force during contractions had the highest correlation coefficient (Pearson's r=0.67) compared with peak handgrip force (r=0.56) and area under the curve of handgrip force (r=0.55).
Conclusions: Pain intensity and duration can be assessed continuously using handgrip force measured via a dynamometer. The feedback of intensity and duration of pain could optimize patient-controlled remifentantil application for obstetric analgesia and other situations of highly variable pain intensity.
HISTORIQUE :: L’évaluation des changements dynamiques lors d’expériences douloureuses, comme l’accouchement, au moyen d’échelles d’évaluation classiques (p. ex., l’échelle d’évaluation numérique [ÉÉN]) comporte des limites. Pour remplacer l’évaluation continue de la douleur, on pourrait utiliser un signal volontaire de la parturiente. Ces mesures dynamiques de la douleur de l’accouchement pourraient être améliorées par l’administration de rémifentanil en analgésie obstétricale. Dans la présente étude, la force de préhension a été mesurée par dynamomètre pour signaler la douleur de l’accouchement.
OBJECTIFS :: Évaluer si le monitorage continu de la douleur de l’accouchement par la force de préhension permet de mesurer la douleur pendant les contractions et de corréler entre la force de préhension et l’intensité de la douleur selon les scores de l’ÉÉN.
MÉTHODOLOGIE :: La présente étude monocentrique d’observation incluait 43 parturientes. Une fois le dynamomètre calibré en fonction de la force musculaire de la main de la parturiente, la douleur a été enregistrée au début et à la fin de l’accouchement au moyen d’un dynamomètre et d’une ÉÉN. Le paramètre principal était le coefficient de corrélation entre les évaluations à l’ÉÉN et l’intensité de pointe enregistrée par le dynamomètre.
RÉSULTATS :: Toutes les lectures enregistrées par le dynamomètre l’étaient également par le tocogramme externe. Toutes les contractions enregistrées par le tocogramme externe l’étaient également par le dynamomètre. La force de préhension était modérément corrélée avec les scores de douleurs de l’ÉÉN. La force de préhension moyenne pendant les contractions présentait le coefficient de corrélation le plus élevé (r de Pearson=0,67) par rapport à la force de préhension de pointe (r=0,56) et à la surface sous la courbe de la force de préhension (r=0,55).
CONCLUSIONS :: Il est possible de mesurer l’intensité et la durée de la douleur d’une manière continue au moyen de la force de préhension par dynamomètre. Le fait de connaître l’intensité et la durée de la douleur pourrait optimiser l’utilisation de rémifentanil contrôlé par la patiente en analgésie obstétrique et dans d’autres situations où l’intensité de la douleur est très variable.