Background: Growing public concern for animal welfare, advances in computerized simulation and economic barriers have drawn a critical eye to the use of live tissue training (LTT) in trauma skills acquisition. As a consequence, other simulation methods have replaced LTT, for example, in the Advanced Trauma Life Support (ATLS) course. Owing to the lack of clear conclusions in the literature, we conducted a systematic review to determine the value of LTT alone and in comparison to other simulation methods in trauma.
Methods: We performed a systematic review of the literature considering observational studies and randomized controlled trials (RCTs) that examined LTT in trauma exclusively or compared with other simulation methods. Independently and in duplicate, we adjudicated studies for inclusion and data abstraction. We assessed the quality and risk of bias.
Results: Twelve studies met our inclusion criteria: 2 RCTs and 10 prospective cohort studies. Eight and 4 studies were performed in the military and in the civilian settings, respectively. Anesthetized swine were used in 8 studies and goats in 1. The cohort studies involved LTT alone. Different adjunctive training modalities were included: mannequins in 6 studies, cadavers in 2, computer simulation in 1, video presentations in 2 and wound moulage scenarios in 1. The overall methodological quality was moderate as per the Newcastle-Ottawa score (mean 6.0 ± 0, possible range 1-9). The 2 RCTs did not demonstrate adequate random sequence generation and allocation concealment.
Conclusion: There is limited evidence that other types of simulation are better than LTT. Data on training effects of LTT versus other simulations on outcomes are lacking.
Contexte: Les préoccupations croissantes du public envers le bien-être des animaux, le perfectionnement des dispositifs de simulation informatisés et les contraintes budgétaires ont remis en question la formation sur tissus vivant (FTV) pour l’acquisition des compétences en traumatologie. Par conséquent, d’autres méthodes de simulation ont remplacé la FTV, par exemple, le cours ATLS (Advanced Trauma Life Support — Cours avancé de réanimation des polytraumatisés). Étant donné l’absence de conclusions claires dans la littérature, nous avons procédé à une revue systématique afin de comparer la valeur de la FTV seule à celle d’autres méthodes de simulation en traumatologie.
Méthodes: Nous avons procédé à une revue systématique de la littérature, plus particulièrement des études d’observation et des essais randomisés et contrôlés (ERC) portant exclusivement sur la FTV en traumatologie ou en comparaison avec d’autres méthodes de simulation. De manière indépendante et dupliquée, nous avons sélectionné les études à inclure et nous en avons extrait les données. Nous avons évalué la qualité et le risque de biais.
Résultants: Douze études répondaient aux critères d’inclusion : 2 ERC et 10 études de cohorte prospectives. Huit et 4 études ont été effectuées dans des contextes militaires et civils, respectivement. Des porcs anesthésiés ont été utilisés pour 8 études et des chèvres pour une étude. Les études de cohorte ne concernaient que la FTV. Les différentes modalités de formation complémentaires incluaient : mannequins dans 6 études, cadavres dans 2 études, simulation par ordinateur dans 1 étude, présentations vidéo dans 2 études et scénarios de moulage de plaies dans 1 étude. La qualité méthodologique globale s’est révélée modérée selon le score Newcastle–Ottawa (moyenne 6,0 ± 0, éventail de valeurs possibles 1–9). Les 2 ERC ne disposaient pas de séquences aléatoires adéquates et l’attribution des traitement n’y était pas effectuée à l’insu.
Conclusion: Les preuves dont on dispose pour déterminer si d’autres types de simulation sont préférables à la FTV sont limitées. On manque de données comparatives concernant les effets de la FTV sur l’issue des interventions par rapport à d’autres types de simulations.