Characteristics and associations of pain intensity in patients referred to a specialist cancer pain clinic

Pain Res Manag. 2015 Sep-Oct;20(5):249-54. doi: 10.1155/2015/807432. Epub 2015 Aug 20.

Abstract

Background: Uncontrolled cancer pain (CP) may impair quality of life. Given the multidimensional nature of CP, its poor control is often attributed to poor assessment and classification.

Objectives: To determine the characteristics and associations of pain intensity in a specialist CP clinic.

Methods: Consecutive patients referred to the CP clinic of the Portuguese Cancer Institute (Lisbon, Portugal) had standardized initial assessments and status documentation of the following: Brief Pain Inventory ratings for 'pain now' as the outcome variable; initial pain intensity (iPI) on a 0 to 10 scale; pain mechanism (using the Douleur Neuropathique 4 tool to assess neuropathic pain); episodic pain; Eastern Cooperative Oncology Group rating; oral morphine equivalent daily dose (MEDD); Hospital Anxiety Depression Scale and Emotional Thermometer scores; and cancer diagnosis, metastases, treatment and pain duration. Univariable analyses were conducted to test the association of independent variables with iPI. Variables with P<0.1 were entered into a multivariable regression model, using backward elimination and a cut-point of P=0.2 for final model selection.

Results: Of 371 participants, 285 (77%) had moderate (4 to 6) or severe (7 to 10) iPI. The initial median MEDD was relatively low (30 mg [range 20&nbsp;mg to 60 mg]). In the multivariable model, higher income, Eastern Cooperative Oncology Group rating 3 to 4, cancer diagnosis (head and neck, genitourinary and gastrointestinal), adjuvant use and initial MEDD were associated with iPI (P<0.05). The model's R2 was 18.6, which explained only 19% of iPI variance.

Conclusions: The diversity of factors associated with pain intensity and their limited explanation of its variance underscore the biopsychosocial complexity of CP. Adequacy of CP management warrants further exploration.

HISTORIQUE :: La douleur cancéreuse (DC) non contrôlée peut nuire à la qualité de vie. Étant donné la nature multidimensionnelle de la DC, son piètre contrôle est souvent attribué à une évaluation et une classification médiocres.

OBJECTIFS :: Déterminer les caractéristiques et les associations de l’intensité de la douleur dans une clinique spécialisée en DC.

MÉTHODOLOGIE :: Des patients consécutifs dirigés vers la clinique de la DC de l’institut portugais du cancer (à Lisbonne, au Portugal) disposaient d’évaluations initiales normalisées et de notes sur leur état sous les formes suivantes : classements du bref inventaire de la douleur pour la « douleur maintenant » comme variable de résultat clinique, intensité de la douleur initiale (IDi) sur une échelle de 0 à 10, mécanisme de la douleur (au moyen de l’outil de douleur neuropathique 4), douleur épisodique, classement du groupe d’oncologie coopératif de l’Est, dose quotidienne d’équivalent de la morphine (DQÉM) par voie orale, échelle d’anxiété et scores de dépression en milieu hospitalier, thermomètre émotionnel et diagnostic de cancer, de même que les métastases, le traitement et la durée de la douleur. Les chercheurs ont réalisé des analyses univariables pour comparer l’association des variables indépendantes avec l’IDi. Les variables au P<0,1 étaient saisies dans un modèle de régression multivariable, au moyen de l’élimination régressive et d’un seuil de P=0,2 pour la sélection du modèle final.

RÉSULTATS :: Des 371 participants, 285 (77 %) présentaient une IDi modérée (4 à 6) à marquée (7 à 10). La DQÉM médiane initiale était relativement faible (30 mg [plage de 20 mg à 60 mg]). Dans le modèle multivariable, un revenu plus élevé, un classement de 3 à 4 du groupe d’oncologie coopératif de l’Est, le diagnostic de cancer (tête et cou, système génitourinaire ou gastrointestinal), le recours à des adjuvants et la DQÉM initiale s’associaient à l’IDi (P<0,05). Le R2 du modèle était de 18,6, ce qui n’expliquait que 19 % de l’écart d’IDi.

CONCLUSIONS :: La diversité des facteurs associés à l’intensité de la douleur et l’explication limitée des écarts font ressortir la complexité biopsychosociale de la DC. D’autres explorations s’imposent sur la pertinence de la prise en charge de la DC.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Adult
  • Age Factors
  • Aged
  • Analysis of Variance
  • Anxiety / etiology
  • Female
  • Humans
  • Male
  • Middle Aged
  • Neoplasms / complications*
  • Pain Clinics
  • Pain Measurement*
  • Pain* / complications
  • Pain* / etiology
  • Pain* / psychology
  • Portugal
  • Psychiatric Status Rating Scales
  • Statistics as Topic
  • Surveys and Questionnaires
  • Young Adult