Background: Hepatitis B virus (HBV) precore (PC) and basal core promoter (BCP) variants are well known; however, their prevalence in North America is unclear, especially among hepatitis B e antigen-negative patients.
Objective: To investigate the prevalence of PC⁄BCP mutations and their clinical significance.
Methods: One hundred twenty-eight patients positive for both hepatitis B surface antigen and hepatitis B e antibody were selected, and PC⁄BCP mutations were identified using a line probe assay. The subjects' charts were reviewed for race⁄ethnicity, HBV genotype, HBV viral load, sex, liver enzyme levels, imaging and biopsy results up to 10 years before the study.
Results: The prevalence of PC and BCP variants were 47.6% and 62.5%, respectively. Older age was associated with aspartate aminotransferase-to-platelet index ratio (APRI) ≥0.7 (P=0.011) and abnormal imaging⁄biopsy results (P=0.0008). Although the presence of BCP variant(s) was associated with APRI ≥0.7 (P=0.029), it was not associated with abnormal imaging⁄biopsy results. The combination of age ≥50 years and the presence of BCP variant(s) was associated with abnormal imaging⁄biopsy results, suggestive of either cirrhosis or hepatocellular carcinoma (not observed with PC mutation). Neither sex or genotype, or median HBV viral load showed significant influence on any of these outcomes.
Conclusions: The present study suggests that the prevalence of PC and BCP mutations are higher than what has been previously reported. One potential explanation would be increased immigration in the past decade. Considering the potential public health and clinical implications of these variants, long-term multicentre and prospective studies could further unravel the uncertainty around these variants.
HISTORIQUE :: Les variantes du gène précore (PC) et du promoteur du core basal (PCB) du virus de l’hépatite B (VHB) sont bien connues. On n’en connaît toutefois pas la prévalence en Amérique du Nord, particulièrement chez les patients non porteurs de l’antigène e de l’hépatite B.
OBJECTIF :: Examiner la prévalence et la signification clinique des mutations PC et PCB.
MÉTHODOLOGIE :: Les chercheurs ont sélectionné 128 patients porteurs de l’antigène de surface de l’hépatite B et de l’anticorps e de l’hépatite B et ont repéré les mutations PC et PCB au moyen d’une sonde linéaire. Ils ont vérifié la race ou l’ethnie des patients, le génotype du VHB, la charge virale du VHB, leur sexe, leurs taux d’enzyme hépatique, les résultats de l’imagerie et des biopsies jusqu’à dix ans avant l’étude.
RÉSULTATS :: La prévalence de variantes PC et PCB s’élevait à 47,6 % et à 62,5 %, respectivement. Un âge avancé était lié à un coefficient d’indexation entre l’aspartate aminotransférase et les plaquettes (APIR) d’au moins 0,7 (P=0,011) et à des résultats d’imagerie ou de biopsie anormaux (P=0,0008). Même si la présence de variante(s) des PCB s’associait à un APIR d’au moins 0,7 (P=0,029), il n’était pas relié à des résultats d’imagerie ou de biopsie anormaux. La combinaison d’un âge d’au moins 50 ans et de la présence de variante(s) PCB s’associait à des résultats d’imagerie et de biopsie anormaux, indicateurs d’une cir-rhose ou d’un carcinome hépatocellulaire (non observé dans la mutation PC). Ni le sexe ni le génotype ni la charge virale médiane du VHB n’avaient d’influence significative sur ces résultats.
CONCLUSIONS :: D’après la présente étude, la prévalence des mutations PC et PCB est plus élevée que ce qui a été déclaré par le passé. L’augmentation du taux d’immigration depuis dix ans pourrait contribuer à expliquer ce phénomène. Étant donné les conséquences potentielles de ces variantes pour la santé publique et les résultats cliniques, des études multicentriques et prospectives à long terme pourraient décortiquer les incertitudes entourant ces variantes.