Hyperreactio luteinalis is a rare condition in which there is massive cystic enlargement of the ovaries, mimicking malignancy, during pregnancy. When confronted with this condition, the fear of missing a cancer diagnosis often leads the physician to react with unnecessary surgical intervention, potentially resulting in impaired future fertility. The literature on the subject contains mainly case reports and one small case series. A recent review attempted to summarize what is currently known, but there has not yet been a pervasive change in the approach to the management of this condition. In order to define the natural history of the condition and its maternal and fetal effects, we examined all case reports available in the English literature from 1993 to 2014, in addition to another as yet unpublished case report. Our analysis suggests that, despite its impressive presentation with ovarian enlargement and hyperandrogenism, hyperreactio luteinalis tends to be self-limiting, with spontaneous postpartum resolution and without untoward maternal or fetal sequelae. In particular, fetal virilization is rare, and dependent on the timing of hyperandrogenism. Adverse pregnancy outcomes are likely a consequence of the abnormally high hCG levels observed in many of these gestations, and the subset of women with these abnormal values should be considered for enhanced surveillance. Vaginal delivery is preferred, and strategies to sustain the potential for breastfeeding must be introduced while maternal androgen levels fall, allowing lactation to be established. Considering its benign nature and postpartum resolution, management of HL must be conservative, and continued education of health care professionals who may encounter this entity is vital.
L’hyperreactio luteinalis est un trouble rare qui donne lieu à une hypertrophie kystique des ovaires de grande envergure, laquelle imite la présence d’une tumeur maligne, pendant la grossesse. La présence d’une telle situation mène souvent le médecin à procéder inutilement à une intervention chirurgicale motivée par la crainte de voir un diagnostic de cancer passer inaperçu, ce qui pourrait affecter la fertilité future de la patiente. La littérature sur le sujet consiste principalement en des exposés de cas et en une série de cas de faible envergure. Bien qu’une récente analyse ait tenté de résumer les données connues à ce sujet à l’heure actuelle, aucune modification n’a encore été universellement apportée à la prise en charge de cette pathologie. Afin de définir l’histoire naturelle de cette dernière et d’en déterminer les effets maternels et fœtaux, nous nous sommes penchés sur tous les exposés de cas ayant été publiés en anglais entre 1993 et 2014, ainsi que sur un exposé de cas n’ayant pas encore été publié. Notre analyse laisse entendre que, malgré sa présentation spectaculaire (hypertrophie ovarienne et hyperandrogénie), l’hyperreactio luteinalis a tendance à être spontanément résolutive à la suite de l’accouchement, sans séquelles indésirables pour la mère ou le fœtus. En particulier, la virilisation fœtale est rare et dépend de la chronologie de l’hyperandrogénie. Les issues de grossesse indésirables sont probablement attribuables aux taux anormalement élevés de hCG qui sont constatés dans bon nombre des grossesses affectées; la mise en œuvre d’une surveillance accrue devrait être envisagée pour ce qui est du sous-groupe des femmes qui présentent de telles valeurs anormales. L’accouchement vaginal est à privilégier et des stratégies visant à soutenir le potentiel d’allaitement doivent être mises en œuvre pendant la chute des taux maternels d’androgènes, afin de permettre la lactation. Compte tenu de la nature bénigne de l’hyperreactio luteinalis et de sa résolution postpartum, la prise en charge de ce trouble doit être conservatrice; de plus, la formation continue des professionnels de la santé qui pourraient devoir y faire face est cruciale.
Keywords: elevated hCG; hyperandrogenism; hyperreactio luteinalis; multicystic ovaries; virilization.