Background: The management of chronic pain, including neuropathic pain (NeP), is a major public health issue. However, there is a paucity of data evaluating pain management strategies in real-life settings.
Objective: To inform policy makers about the economic value of managing chronic NeP in academic centres by conducting a subeconomic assessment of a Canadian multicentre cohort study aimed at determining the long-term outcomes of the management of chronic NeP in academic pain centres. Specific questions regarding the economic value of this type of program were answered by a subset of patients to provide further information to policy makers.
Methods: Baseline demographic information and several pain-related measurements were collected at baseline, three, six and 12 months in the main study. A resource use questionnaire aimed at determining NeP-related costs and the EuroQoL-5 Dimension were collected in the subset study from consenting patients. Statistical analyses were conducted to compare outcomes over time and according to responder status.
Results: A total of 298 patients were evaluated in the present economic evaluation. The mean (± SD) age of the participants was 53.7±14.0 years, and 56% were female. At intake, the mean duration of NeP was >5 years. Statistically significant improvements in all pain and health-related quality of life outcomes were observed between the baseline and one-year visits. Use decreased over time for many health care resources (eg, visits to the emergency room decreased by one-half), which resulted in overall cost savings.
Conclusion: The results suggest that increased access to academic pain centres should be facilitated in Canada.
HISTORIQUE :: La gestion de la douleur chronique, y compris la douleur neuropathique (DNe) est un important enjeu de santé publique. Cependant, peu de données évaluent les stratégies de gestion de la douleur sur le terrain.
OBJECTIF :: Effectuer l’évaluation subéconomique d’une étude de cohorte multicentrique canadienne pour déterminer les résultats cliniques à long terme de la gestion de la DNe chronique dans des centres universitaires de la douleur pour éclairer les décideurs quant à la valeur économique de la gestion de la DNe chronique dans ces centres. Un sous-groupe de patients a répondu à des questions précises sur la valeur économique de ce type de programme pour fournir plus d’information aux décideurs.
MÉTHODOLOGIE :: Les chercheurs ont amassé de l’information démographique de base et plusieurs mesures liées à la douleur en début d’étude et trois, six et 12 mois en cours d’étude. Ils ont colligé un questionnaire sur l’utilisation des ressources afin de déterminer les coûts liés à la DNe et ont recueilli la Dimension EuroQoL-5 dans une étude de sous-groupe auprès de patients consentants. Ils ont effectué des analyses statistiques pour comparer les résultats cliniques au fil du temps et d’après la situation des répondants.
RÉSULTATS :: Les chercheurs ont recensé 298 patients dans la présente évaluation économique. Les participants, dont 56 % étaient de sexe féminin, avaient un âge moyen (± ÉT) de 53,7±14,0 ans. À l’admission, la DNe était présente depuis plus de cinq ans en moyenne. Les chercheurs ont observé les améliorations statistiquement significatives de tous les résultats cliniques de la douleur et de la qualité de vie liée à la santé entre le début de l’étude et les rendez-vous au bout d’un an. L’utilisation de nombreuses ressources de santé diminuait au fil du temps (p. ex., les rendez-vous à l’urgence ont diminué de moitié), ce qui favorisait des économiques globales.
CONCLUSION :: D’après les résultats, il faudrait faciliter l’accès aux centres universitaires de la douleur au Canada.