Background: Pregnancy in patients on chronic hemodialysis therapy, though unlikely, does happen rarely. Intensive hemodialysis is thought to offer a better survival advantage to the unborn child. Circulating angiogenic factors are helpful for prognostication of pregnant patients with chronic kidney disease who are not on dialysis. Data on their utilization in dialysis patients, however, are limited.
Case presentation: We report the case of a patient with a history of interstitial nephritis who had a kidney transplant that failed after 8 years due to membranous nephropathy. She was initiated on hemodialysis three sessions per week and conceived after being on dialysis for 6 weeks. She was switched to intensive hemodialysis at 8 weeks of gestation and had a C-section because of hypertension at 35 weeks, with delivery of a healthy girl weighing 2012 g. Serum angiogenic factors (placental growth factor and soluble fms-like tyrosine kinase) were measured at 32, 33, and 34 weeks of gestation and at 1, 2, and 3 weeks postpartum. Serum angiogenic factors were similar to what has been reported for patients with chronic kidney disease and were not consistent with preeclampsia.
Conclusions: Our case report expands on the literature regarding intensive hemodialysis and angiogenic factor utilization in pregnant dialysis patients. Our case report suggests that starting intensive dialysis early in pregnancy is safe and concentration of angiogenic factors are similar to those reported for patients without kidney disease, except for PIGF levels, which are somewhat higher.
Bien que peu probable, une grossesse chez les patientes sous dialyse chronique survient en de rares occasions. Dans ces cas très précis, l’hémodialyse intensive est considérée comme le traitement offrant les meilleures chances de survie pour l’enfant à naitre. Chez les patientes enceintes souffrant d’insuffisance rénale chronique, mais non dialysée, les facteurs antiangiogéniques circulants améliorent le pronostic de la grossesse. Les données sont toutefois limitées en ce qui concerne le cas de patientes enceintes sous dialyse. Nous discutons du cas d’une patiente avec un historique de néphrite interstitielle et dont la transplantation rénale a échoué après 8 ans en raison d’une glomérulite extra-membraneuse. Elle avait à ce moment entrepris une dialyse à raison de trois séances par semaine. La patiente est tombée enceinte six semaines après le début du traitement par dialyse et a dès lors été transférée au traitement par l’hémodialyse intensive. Le bébé, une fille de 2 012 kg en parfaite santé, est né par césarienne à 35 semaines de gestation, car la mère souffrait d’hypertension. Deux facteurs antiangiogéniques ; le facteur de croissance placentaire PIGF ainsi que la tyrosine kinase sFlt-1, ont été dosés à 32, 33 et 34 semaines de gestation de même qu’une, deux et trois semaines postpartum. Les taux mesurés se situaient à des niveaux attendus chez les patients souffrant d’insuffisance rénale chronique et n’indiquaient pas de prééclampsie. L’étude de ce cas particulier vient enrichir la documentation existante en regard de l’utilisation de l’hémodialyse intensive chez les patientes enceintes. Ce cas précis laisse croire qu’il est sécuritaire pour l’enfant à naitre d’amorcer une telle procédure dès les premières semaines de la grossesse chez une femme souffrant d’insuffisance rénale chronique. Ce cas montre également que dans ces conditions, les concentrations sériques des facteurs antiangiogéniques s’avèrent similaires à celles rapportées pour une femme enceinte ne souffrant d’aucune néphropathie, à l’exception du PIGF dont la concentration est sensiblement plus élevée chez la patiente dialysée.
Keywords: Chronic kidney disease; Dialysis; Placental growth factor; Pregnancy; Soluble fms-like tyrosine kinase.