Severe burns trigger a wide range of responses in the victim. Initial vascular changes are followed by hypermetabolic, inflammatory and immunologic changes. The prolonged hypermetabolic response is associated with an elevated resting rate of energy consumption, tissue wasting and altered substrate kinetics. There is increased blood glucose though insulin levels are above normal. The cortisol level is raised and, together with catecholamine, drives the metabolic response. The immune system is typically weakened. There is elevation in blood levels of a wide range of cytokines from activated cells. These agents drive a prolonged inflammatory response which can lead to tissue damage and multiple organ failure. Dynamic fluid resuscitation regimens have cut down mortality from shock in the early post-burn period. However, unbalanced activity of pro- and anti-inflammatory cytokines can leave patients in an immuno-suppressed state that affects outcomes. So far, many treatments, such as propranolol, a cardio-protector, and anabolic agents, such as oxandrolone and growth hormone, have been tried with mixed results. This review focuses on research that elucidated burn pathophysiology. Some clinical areas in which treatment centred on correcting altered physiology were also included. We have highlighted both the challenges and significant findings. Finally, this paper draws attention to the gaps between progress in basic research and clinical application and suggests areas where further research and funding could be focused.
Les brûlures graves déclenchent un large éventail de réponses chez la victime. Après des modifications vasculaires initiales, on assiste a des changements hyper métaboliques, inflammatoires et immunologiques. La réponse hyper métabolique prolongée est associée à un taux élevé de consommation d’énergie au repos, d’élimination des déchets tissulaires et de la cinétique de substances altérées. Il y a une augmentation de glucose dans le sang même si les taux d’insuline sont supérieurs à la normale. Le niveau de cortisol est élevé ainsi que celui des catécholamines, et ils induisent la réponse métabolique. Le système immunitaire est généralement affaibli. Il y a aussi une élévation du taux d’un grand nombre de cytokines. Ces agents causent une réponse inflammatoire prolongée qui peut conduire à des lésions tissulaires et à une défaillance multi viscérale. Des nouveaux plans de réanimation liquidienne ont réduit la mortalité causée par le choc dans la période initiale après la brûlure. Cependant, l’activité déséquilibrée des cytokines pro- et anti-inflammatoires peut laisser les patients dans un état d’immunosuppression qui influe sur les résultats. Jusqu’à présent, de nombreux traitements, tel que le propranolol, un cardio-protecteur, et des agents anabolisants, tels que l’oxandrolone et l’hormone de croissance, ont été essayés avec des résultats mitigés. Cette revue se concentre sur la recherche qui a éclairci la physiopathologie des brûlures. Certains domaines cliniques centrés sur la correction des troubles physiologiques ont également été inclus. Au total,nous avons mis en évidence les défis et les résultats significatifs. Avec cet article, nous attirons l’attention sur les lacunes qui persistent entre les progrès de la recherche et son application. En plus, nous suggérons des domaines où la recherche et le financement pourraient être prioritaires.
Keywords: burn pathophysiology; fluid resuscitation; hypermetabolic response; immuno-suppression; multiple organ failure; smoke injury.