Purpose: The purpose of this retrospective cohort study was to investigate factors associated with failed and high spinal blocks in patients who received spinal anesthesia for Cesarean delivery following a labour epidural that was inadequate for surgical anesthesia.
Methods: We searched our perioperative database for women with a labour epidural who received spinal or combined spinal-epidural anesthesia for Cesarean delivery due to the inadequacy of the existing epidural. The primary outcome was the occurrence of failed spinal blocks, and the secondary outcome was the occurrence of high blocks following spinal administration.
Results: Of the 263 patients in the analysis, there were 29 (11%) failed spinals and nine (3%) high spinals. There was a significant difference between patients with failed spinals and those with successful spinals with regards to receipt of an epidural top-up dose for Cesarean delivery within 30 min of the spinal, type of neuraxial block, body mass index, age, and dose of hyperbaric bupivacaine. In a multivariable analysis, only receipt of an epidural top-up dose was associated with failure (OR, 6.0; 95% CI, 2.1 to 17.0; P < 0.001). As for the risk of a high spinal, patient characteristics and block details were not different amongst patients, except for a younger age in those with a high block.
Conclusions: Administration of spinal anesthesia within 30 min of an epidural top-up dose is associated with increased risk of failure. We speculate that this may be due in part to the presence of a large volume of local anesthetic in the epidural space, which may be mistaken for cerebrospinal fluid during spinal placement.
RéSUMé: OBJECTIF: L’objectif de cette étude de cohorte rétrospective était d’explorer les facteurs associés aux blocs rachidiens inefficaces ou élevés chez les patientes ayant reçu une rachianesthésie pour une césarienne après une péridurale pour le travail qui ne convenait pas à une anesthésie chirurgicale. MéTHODE: Nous avons effectué une recherche dans notre base de données périopératoire et recueilli les données des femmes ayant reçu une péridurale pour le travail et qui ont reçu une anesthésie rachidienne ou une péridurale et rachidienne combinée pour un accouchement par césarienne en raison de l’inefficacité de la péridurale en place. Le critère d’évaluation principal était la survenue de blocs rachidiens inadéquats, et le critère secondaire était la survenue de blocs élevés suite à l’administration rachidienne. RéSULTATS: Parmi les 263 patientes analysées, on a dénombré 29 (11 %) rachianesthésies inadéquates et neuf (3 %) rachianesthésies élevées. Une différence significative a été observée à plusieurs égards entre les patientes chez lesquelles la rachianesthésie avait échoué et celles chez lesquelles elle avait réussi, soit : la réception d’une dose complémentaire de péridurale pour la césarienne dans les 30 minutes avant la rachianesthésie, le type de bloc neuraxial, l’indice de masse corporel, l’âge et la dose de bupivacaïne hyperbare. Dans une analyse multivariée, seule la réception d’une dose supplémentaire de péridurale était associée à un échec (RC, 6,0; IC 95 %, 2,1 à 17,0; P < 0,001). En ce qui touche au risque de rachianesthésie élevée, les caractéristiques des patientes et les spécificités du bloc n’ont pas joué de rôle significatif chez les patientes, hormis l’âge plus jeune des femmes chez lesquelles le bloc était élevé. CONCLUSION: L’administration d’une rachianesthésie dans les 30 minutes suivant une dose péridurale supplémentaire est associée à un risque accru d’échec du bloc. Nous pensons que cela pourrait être en partie dû à la présence d’un important volume d’anesthésique local dans l’espace péridural, lequel pourrait être interprété comme du liquide céphalorachidien pendant la mise en place de la rachianesthésie.