Studies in pediatric oncology describe a relative good quality of life in child cancer survivor. However, few studies were interested in the parents of a child cancer survivor. 61 parents are recruited in the Belgian hospitals. Three groups of parents are constituted : the parents whose child is in 4 years of survivorship (group 1), in 5 years of survivorship (group 2) and in 6 years of survivorship (group 3). Clinical scales and a Stroop emotion task are administered. Parents (of the 3 groups) present a low tolerance of uncertainty, have excessive worries about the evolution of the health of their child, and suffer from anxious symptoms. The Stroop emotion tasks reveals a cognitive bias of the attention in favour of threatening stimuli. The study highlights the importance to detect parents who are intolerant of uncertainty at the cancer diagnosis stage and their continuous psychological follow-up once the treatments are ended.
Les études en oncologie pédiatrique décrivent une relativement bonne qualité de vie chez les enfants survivants de cancer. À ce jour, peu d’études se sont intéressées aux parents d’un enfant survivant de cancer. Soixante-et-un parents sont recrutés dans les hôpitaux belges. Trois groupes de parents sont constitués : les parents dont l’enfant est à 4 ans de rémission (groupe 1), à 5 ans de rémission (groupe 2) et à 6 ans de rémission (groupe 3). Des échelles cliniques et une tâche de Stroop émotion sont administrées. Les parents (des 3 groupes) présentent une faible tolérance à l’incertitude, ont des inquiétudes excessives quant à l’évolution de la santé de leur enfant et souffrent de symptômes anxieux. Le Stroop émotion révèle un biais cognitif de l’attention en faveur des stimuli de nature menaçante. L’étude met en exergue l’importance de détecter les parents intolérants à l’incertitude lors du diagnostic d’annonce du cancer et leur suivi psychologique continu une fois les traitements terminés.
Keywords: Anxiety; Cancer survivor; Cognition; Intolerance of uncertainty; Parents.