Objective: Antipsychotic use is controversial in the management of adults with intellectual and developmental disabilities (IDD) because of inconclusive evidence for efficacy in the absence of a comorbid psychiatric condition, and substantial concerns about adverse effects. We aimed to characterize antipsychotic use among Ontario adults with IDD and compare profiles of those with and without a documented psychiatric diagnosis.
Method: This population-based study included 51,881 adults with IDD under 65 y as of April 2010 receiving provincial drug benefits in Ontario who were followed until March 2016 to identify those dispensed at least one antipsychotic medication. Profiles of those with and without a psychiatric diagnosis were compared.
Results: Overall, 39.2% of adults ( n = 20,316) were dispensed an antipsychotic medication, which increased to 56.4% in a subcohort residing in group homes. Almost one-third (28.91%) of people prescribed an antipsychotic medication did not have a documented psychiatric diagnosis. Those without a psychiatric diagnosis differed considerably from those with a diagnosis. In particular, those without a psychiatric diagnosis were older, less likely to have used antidepressants or benzodiazepines in the year before, and less likely to have used ambulatory and acute care.
Conclusions: Antipsychotic use in IDD is common, and occurs frequently without a psychiatric diagnosis. Attention toward how antipsychotics are prescribed and monitored for people with IDD in Canada is warranted to ensure appropriate prescribing.
Objectif:: L’utilisation d’antipsychotiques est controversée dans la prise en charge des adultes présentant une déficience intellectuelle (DI) en raison des preuves d’efficacité non concluantes en l’absence d’une affection psychiatrique comorbide, et des graves préoccupations quant aux effets indésirables. Nous visions à caractériser l’utilisation d’antipsychotiques chez les adultes Ontariens présentant une DI, et à comparer les profils de ceux qui ont reçu un diagnostic psychiatrique documenté avec les profils de ceux qui n’en ont pas.
Méthode:: Cette étude dans la population comprenait 51 881 adultes présentant une DI âgés de moins de 65 ans en avril 2010 et bénéficiant du régime provincial d’assurance-médicaments de l’Ontario. Ils ont été suivis jusqu’en mars 2016 pour identifier ceux à qui on a dispensé au moins 1 antipsychotique. Les profils de ceux avec et sans diagnostic psychiatrique ont été comparés.
Résultats:: Globalement, un antipsychotique avait été dispensé à 39,2 % des adultes (n = 20 316), ce qui augmentait à 56,4 % dans une sous-cohorte résidant dans des foyers de groupe. Près d’un tiers (28,91 %) des personnes à qui un antipsychotique a été prescrit n’avait pas de diagnostic psychiatrique documenté. Les personnes sans diagnostic psychiatrique différaient considérablement de celles qui en avaient un. En particulier, les personnes sans diagnostic psychiatrique étaient plus âgées, moins susceptibles d’avoir utilisé des antidépresseurs ou des benzodiazépines dans l’année précédente, et moins susceptibles d’avoir utilisé des soins ambulatoires ou actifs.
Conclusions:: L’utilisation d’antipsychotiques chez les personnes présentant une DI est répandue, et elle a souvent lieu sans diagnostic psychiatrique. L’attention à la façon dont les antipsychotiques sont prescrits et surveillés pour les personnes ayant une DI au Canada est justifiée pour faire en sorte que les prescriptions soient appropriées.
Keywords: antipsychotics; intellectual and developmental disabilities; pharmacoepidemiology.