Background: Central aortic blood pressures and arterial stiffness are better indicators of cardiovascular outcomes than brachial blood pressures. However, their response to renal denervation (RDN) in patients with stage 3 and stage 4 chronic kidney disease (CKD) has not yet been examined.
Objective: To evaluate the impact of RDN on central blood pressures, brachial (office and ambulatory) blood pressures, arterial stiffness, glomerular filtration rate (GFR), 24-hour urine protein, and selective cardiac parameters observed on echocardiograms.
Design: Single-center, single-arm with pre-RDN/post-RDN follow-up.
Setting: Patients are being recruited from the multidisciplinary CKD clinic.
Patients: Fifty consecutive patients with stage 3 or stage 4 CKD and resistant hypertension, with no radiological or laboratory evidence of secondary causes of hypertension.
Measurements: The key measurements are central blood pressures, pulse wave velocity, ambulatory 24-hour blood pressure, office blood pressures on BP Tru, GFR, 24-hour urine protein and sodium, blood pressure medication, and doses.
Methods: For our primary outcome, we will compare changes in central blood pressures from baseline to 6 months post RDN using a paired t test or Mann-Whitney U test. Secondary outcomes will examine changes in central blood pressures from baseline to 3, 12, 18, and 24 months post RDN as well as changes in office pressures, GFR, 24-hour urine protein and sodium, and medications at all time points using mixed-model analyses of variance or Friedman test. Multiple regression may be used to control for potential covariates.
Limitations: Single-center study, with no sham arm.
Conclusions: Aortic blood pressure, rather than brachial blood pressure, optimally reflects the load placed on the left ventricle. Aortic blood pressure is also better associated with cardiovascular outcomes. If our study shows a preferential decrease in central blood pressures and improvements in cardiac parameters on echocardiograms post RDN, this may influence the way in which blood pressures are managed in clinics and offices.
Trial registration: ClinicalTrials.gov (NCT01832233).
Contexte: La mesure de la pression centrale et de la rigidité artérielle sont de meilleurs indicateurs de troubles cardiovasculaires que la mesure de la pression sanguine par l’artère brachiale. Cependant, leur réponse à une dénervation rénale chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique (IRC) de stade 3 et 4 n’a pas encore été étudiée.
Objectif de l’étude: Évaluer l’effet d’une dénervation rénale sur les mesures de la pression artérielle centrale et brachiale (par le médecin ou ambulatoire), sur la rigidité artérielle, le débit de filtration glomérulaire (DFG), le taux de protéines dans les urines sur une période de 24 heures, de même que sur les paramètres cardiaques sélectifs observés sur les échocardiogrammes.
Type d’étude: Une étude à une seule branche avec un suivi des patients avant et après la dénervation rénale.
Cadre de l’étude: Les patients sont recrutés au sein d’une clinique multidisciplinaire spécialisée dans les soins offerts aux personnes atteintes d’IRC.
Patients: Cinquante patients atteints à la fois d’IRC de stade 3 ou de stade 4 et d’hypertension résistante, et pour qui il n’existe aucun signe radiologique ou biochimique de causes secondaires de l’hypertension.
Mesures: Les principaux paramètres qui seront analysés sont la pression centrale, la vélocité de l’onde de pouls, la pression artérielle mesurée par le patient lui-même (ambulatoire) sur une période de 24 heures, la pression sanguine mesurée par BP Tru dans le bureau du médecin, le DFG, le taux de protéines et de sodium dans les urines sur 24 heures, de même que la liste des médicaments prescrits pour traiter l’hypertension et les doses correspondantes.
Méthodologie: Pour atteindre notre objectif principal, nous allons comparer les variations de la valeur de la pression centrale mesurée six mois après la dénervation rénale par rapport à la valeur initiale. Cette comparaison sera effectuée à l’aide d’un test T jumelé ou d’un test U de Mann-Whitney. Les résultats secondaires examineront les variations observées dans la mesure de la pression centrale initiale par rapport aux mesures faites à 3, 12, 18 et 24 mois après la dénervation rénale. On analysera également les variations dans les valeurs de la pression artérielle mesurées au bureau du médecin, dans les valeurs de DFG et dans les taux de protéines et de sodium mesurés dans les urines sur 24 heures. Tout au long de l’étude, les changements dans la médication seront analysés en utilisant le modèle mixte d’ANOVA ou le Test de Friedman. Un modèle de régression multiple pourrait aussi être utilisé pour tenir compte des possibles covariables.
Limite de l’étude: Les résultats seront limités par le fait qu’il s’agit d’une étude à une seule branche et qu’elle se tiendra dans un seul établissement.
Conclusions: La mesure de la pression centrale reflète, mieux que la mesure de la pression de l’artère brachiale, la charge imposée au ventricule gauche. La pression sanguine à la sortie de l’aorte est également associée de façon plus spécifique aux troubles cardiovasculaires. Si notre étude montre une diminution préférentielle de la pression centrale et une amélioration des paramètres cardiaques observés sur les échocardiogrammes pratiqués, ces résultats seraient susceptibles d’influencer la façon dont la pression artérielle est prise en charge dans les cliniques et les bureaux de médecins.
Keywords: central blood pressure; chronic kidney disease; chronic renal failure; renal denervation; resistant hypertension.