In emergency situations, regularly trained technical skills return as automatisms. This is so with the positioning of our critical patients. According to their signs and symptoms (e.g. respiratory distress, unconsciousness, hypotension), they will be installed immediately in a semi-sitting position, in the recovery position, in the Trendelenburg position or with raised legs. But are these gestures repeated and transmitted to successive generations of caregivers really effective and safe? Do we understand the original context and purpose in which these positions were invented? Here we review three of the most common positions in emergency medicine, reminding ourselves of their contextual origin, as well as existing evidence and limits to their use. It is up to you to judge whether they remain relevant in your clinical practice.
En situation d’urgence, les gestes régulièrement entraînés refont surface comme des automatismes. Il en est ainsi du positionnement de nos patients critiques. Selon leurs signes et symptômes (par exemple, détresse respiratoire, inconscience, hypotension), ils seront aussitôt installés, en position semi-assise, en position latérale de sécurité, en position de Trendelenburg, ou les jambes surélevées. Mais ces gestes maintes fois répétés et transmis à des générations successives de soignants sont-ils vraiment efficaces et sûrs ? Se souvient-on du contexte original et du but dans lequel ces positions ont été inventées ? Nous passons ici en revue trois positions parmi les plus courantes, en rappelant leur contexte de création, les évidences existantes et les limites de leur utilisation. A vous de juger si elles restent pertinentes dans votre pratique clinique.