Objectives: To determine whether parent report of difficulty buying food was associated with child body mass index (BMI) z-score or with eating habits in young children.
Methods: This was a cross-sectional study in primary care offices in Toronto, Ontario. Subjects were children aged 1-5 years and their caregivers, recruited through the TARGet Kids! Research Network from July 2008 to August 2011. Regression models were developed to test the association between parent report of difficulty buying food because of cost and the following outcomes: child BMI z-score, parent's report of child's intake of fruit and vegetables, fruit juice and sweetened beverages, and fast food. Confounders included child's age, sex, birth weight, maternal BMI, education, ethnicity, immigration status, and neighbourhood income.
Results: The study sample consisted of 3333 children. Data on difficulty buying food were available for 3099 children, and 431 of these (13.9%) were from households reporting difficulty buying food. There was no association with child BMI z-score (p = 0.86). Children from households reporting difficulty buying food (compared with never having difficulty buying food) had increased odds of consuming three or fewer servings of fruits and vegetables per day (odds ratio [OR]: 1.31, 95% confidence interval [CI]: 1.03-1.69), more than one serving of fruit juice/sweetened beverage per day (OR: 1.60, 95% CI: 1.28-2.00), and, among children 1-2 years old, one or more servings of fast food per week (OR: 2.91, 95% CI: 1.67-5.08).
Conclusion: Parental report of difficulty buying food is associated with less optimal eating habits in children but not with BMI z-score.
OBJECTIFS: Déterminer si la difficulté indiquée par les parents d’acheter des aliments est associée à l’écart Z de l’indice de masse corporelle (IMC) ou aux habitudes alimentaires des jeunes enfants.
MÉTHODE: Il s’agissait d’une étude transversale menée dans des cabinets de soins primaires de Toronto (Ontario). Elle portait sur des enfants de 1 à 5 ans et leurs proches aidants, recrutés par le réseau de recherche TARGet Kids! entre juillet 2008 et août 2011. Des modèles de régression ont été mis au point pour tester l’association entre la difficulté indiquée par les parents d’acheter des aliments en raison de leur coût et les résultats suivants: l’écart Z de l’IMC des enfants, et la consommation de fruits et légumes, de jus de fruits, de boissons édulcorées et d’aliments de restauration rapide par les enfants selon les parents. Les facteurs confusionnels étaient l’âge, le sexe et le poids de naissance des enfants, l’IMC maternel, l’instruction, l’ethnicité, le statut d’immigration et le revenu selon le quartier.
RÉSULTATS: L’échantillon de l’étude comprenait 3 333 enfants, dont 431 (14,09 %) provenaient de ménages dont les parents disaient avoir de la difficulté à acheter des aliments. Aucune association n’a été observée avec l’écart Z de l’IMC des enfants (p = 0,86). Les enfants des ménages disant avoir de la difficulté à acheter des aliments (comparativement à ceux des ménages n’ayant jamais de difficulté à acheter des aliments) présentaient une probabilité accrue de consommer trois portions de fruits et légumes par jour ou moins (rapport de cotes [RC]: 1,31, intervalle de confiance de 95 % [IC]: 1,03–1,69), de consommer plus d’une portion de jus de fruit ou de boissons édulcorées par jour (RC: 1,60, IC de 95 %: 1,28–2,00) et, chez les enfants de 1 à 2 ans, de consommer une portion ou plus d’aliments de restauration rapide par semaine (RC: 2,91, IC de 95%: 1,67–5,08).
CONCLUSION: La difficulté indiquée par les parents d’acheter des aliments est associée à des habitudes alimentaires sous-optimales chez les enfants, mais pas avec l’écart Z de l’IMC.