Longer trinucleotide repeats of androgen receptor are associated with higher testosterone and low oxytocin levels in diabetic premature ejaculatory dysfunction patients

Basic Clin Androl. 2018 Mar 6:28:3. doi: 10.1186/s12610-018-0068-0. eCollection 2018.

Abstract

Background: Despite its worldwide high occurrence, the obscurity regarding the description, epidemiology and management of premature ejaculation remains provocative. It is well established that male premature ejaculatory dysfunction is an increasing problem due to spontaneous ejaculation across a variety of general and clinical subjects. The main goal of this study was to determine the relationships between trinucleotide repeats of the androgen receptor (AR), sex steroids, and pituitary hormones with sexual function in men with type 2 diabetes mellitus (DM) and reported with acquired premature ejaculation (PE).

Methods: A total of 150 normal and 250 PE + DM subjects were enrolled in this study. Each subject was invited to fill out an elaborative questionnaire to acquire precise selective information regarding BMI, duration of PE + DM, self-reported Intra-Vaginal Ejaculatory Latency Time (IELT), sexual and mental health status by using the premature ejaculation diagnostic tool (PEDT) and Beck Depression Inventory-II (BDI-II). Pearson's correlation analysis was used to analyze the relationship between clinical, hormonal, and genetic variables. Ward's minimum variance cluster analysis and principal component analysis were used for evaluation of dependence between genetic, clinical, and demographic parameters.

Results: The patients who have the lowest number of (≤21) (CAG)n repeats have higher serum oxytocin levels (114.2 pg/ml; n = 54, 43.2%) than the controls (69.18 pg/ml; n = 22, 17.6%) and the patients with the highest (≥26) number of (CAG)n repeats (62.9 pg/ml; n = 108, 43.2%).On the other hand, patients who have the highest numbers of (CAG)n repeats (≥26) have higher serum testosterone (6.1 ng/ml; n = 108, 43.2% of cohort) lower prolactin (3.01 ng/ml; n = 108, 43.2% of cohort) levels than the controls and patients with the lowest numbers (≤21) of (CAG)n repeats and their TSH (1.53 mIU/L, P < 0.05) levels are lower than those of controls. In the Pearson correlation model, self-estimated IELT demonstrated significantly negative correlation with both (CAG)n and (GCC)n repeats (r = - 0.16, p = 0.0001; r = - 0.19, p = 0.0001) respectively. These repeats have positive correlation with PEDT (r = 0.28, p = 0.0001: r = 0.24, p = 0.0001, whole model) and inversely correlated with BDI-II (r = - 0.25, p = 0.0001).

Conclusion: This study indicates that androgen receptor polymorphism modulates the endocrine effect on ejaculatory reflex and depends strongly on its "cofactors". Moreover, our results also confirmed an association between long tri-nucleotide repeats of androgen receptor, sex steroids, pituitary, and thyroid hormones in relation to acquired premature ejaculatory dysfunction in diabetic patients. However, endocrine regulation of PE reflex is a complex phenomenon that requires further investigation.

Contexte: Malgré une fréquence élevée partout dans le monde de l’éjaculation prématurée (EP), le caractère obscur de sa description, de son épidémiologie et de sa prise en charge reste provocateur. Il est avéré que la dysfonction masculine représentée par l’EP est un problème croissant en raison de l’occurrence de l’éjaculation spontanée dans de nombreux sujets généraux et cliniques. L’objectif principal de la présente étude était de déterminer les relations entre le nombre de répétions de trinucléotides du récepteur aux androgènes (RA), les stéroïdes sexuels et les hormones hypophysaires d’une part, et la fonction sexuelle d’hommes qui présentent un Diabète de type 2 (DT2) et qui rapportent une EP acquise.

Sujets et méthodes: Un total de 150 sujets normaux et de 250 sujets qui présentaient une EP et un DT2 ont été enrôlés dans cette étude. Il a été demandé à chaque sujet de remplir un questionnaire approprié au recueil sélectif d’informations précises concernant l’indice de masse corporelle, la durée de l’EP+ DT2, le temps de latence éjaculatoire intra vaginal (IELT) auto-rapporté, ainsi que les statuts sexuel et mental sur la base de l’outil diagnostic de l’éjaculation prématurée (PEDT) et de l’inventaire de dépression de Beck-II (BDI-II). Les coefficients de corrélation de Pearson ont été utilisés pour évaluer les relations entre les paramètres génétiques, cliniques et démographiques. L’analyse de variance minimale des groupements de Ward et l’analyse en composante principale ont été utilisées pour évaluer la dépendance entre les paramètres génétiques, clinique et démographiques.

Résultats: Les sujets qui avaient le plus faible nombre (≤21) de répétitions de (CAG)n présentaient des taux sériques plus élevés d’ocytocine (114.2 pg/ml; n = 54, 43.2%) que les témoins (69.18 pg/ml; n = 22, 17.6%) et que les sujets avec le nombre le plus élevé (≥26) de répétitions de (CAG)n (62.9 pg/ml; n = 108, 43.2%).D’un autre côté, les sujets qui présentaient le nombre le plus élevé (≥26) de répétitions de (CAG)n avaient des taux sériques de testostérone plus élevés (6.1ng/ml; n = 108, 43.2% de la cohorte) et de prolactine plus bas (3.01ng/ml; n = 108, 43.2% de la cohorte) que les témoins et que les sujets qui présentaient le nombre le plus bas (≥21) de répétitions de (CAG)n; et leurs taux sériques de TSH était plus bas (1.53 mIU/L; p < 0.05) que ceux des témoins. Dans le modèle de corrélation de Pearson, l’IELT auto-rapporté présentait une corrélation négative avec les répétitions à la fois des triplets (CAG)n (r = -0.16, p = 0.0001) et des triplets (GGC)n (r = -0.19, p = 0.0001). Ces répétitions étaient respectivement corrélées positivement avec PEDT (r = 0.28, p = 0.0001; r = 0.24, p = 0.0001, modèle global) et inversement corrélées avec BDI-II (r = -0.25, p = 0.0001).

Conclusion: Cette étude montre que le polymorphisme du récepteur aux androgènes module l’effet endocrinien sur le reflexe éjaculatoire et qu’il est étroitement dépendant de ses « cofacteurs ». De plus, les présents résultats confirment aussi l’association entre les longues répétions de trinucléotides du récepteur aux androgènes, les stéroïdes sexuels, les hormones pituitaires et thyroïdiennes en relation avec une dysfonction éjaculatoire prématurée acquise chez les patients diabétiques. La régulation endocrine du réflexe de l’EP est toutefois un phénomène complexe qui nécessite de futures investigations.

Keywords: Androgen receptor; Diabetes mellitus; Oxytocin; Premature ejaculation; Testosterone.