Spontaneous healing and scar control following enzymatic debridement of deep second-degree burns

Ann Burns Fire Disasters. 2017 Dec 31;30(4):313-316.

Abstract

Scarring after a burn injury remains the greatest unmet challenge in the treatment of functional and psychosocial sequelae of burns. The hypertrophic scar represents the most common type of cicatrix after burns, and it has a prevalence of up to 70%. We present a case of upper and lower extremity partial-thickness burns in a female patient treated in two different modalities. Superficial seconddegree burns on the upper extremities were treated with conservative dressing with fairly early wound closure but they developed hypertrophic scars. Deeper, lower extremity burns were debrided with a new bromelain-based debriding agent, resulting in scar-free healing. The pathophysiology of hypertrophic scar formation is based on the perturbation of collagen production or degradation or both. The duration and magnitude of the inflammatory phase of wound healing also appears to play a role in hypertrophic scarring. Bromelain has demonstrated an anti-angiogenic effect in various cancer cell lines and it has been shown to regulate a variety of pro-angiogenic growth factors. This case raises the classical question of the relationship between time to healing and formation of hypertrophic scars after burn injury, pointing to other potential factors that may play an important role in burn healing.

La cicatrisation après une brûlure reste le plus grand défi du traitement des séquelles à la fois sur le plan fonctionnel et sur le plan psychologique. La cicatrisation hypertrophique représente l’évolution la plus fréquente après brûlure et sa prévalence est supérieure à 70 %. Nous présentons une observation de brûlures du 2e degré au niveau du membre supérieur et du membre inférieur chez une patiente traitée suivant deux modalités différentes. Les brûlures du second degré superficiel du membre supérieur furent traitées par un pansement classique avec une cicatrisation précoce, mais suivie de cicatrices hypertrophiques. Les brûlures plus profondes du membre inférieur furent détergées avec le nouvel agent à base de bromelaïne, et permirent une guérison sans cicatrice. La physiopathologie de la cicatrisation hypertrophique est basée sur les troubles de production des fibres de collagène, ou de leur dégradation, ou des deux. La durée et l’amplitude de la phase inflammatoire de la cicatrisation paraît aussi jouer un rôle dans l’hypertrophie cicatricielle. La bromelaïne a démontré son effet anti-angiogénique dans plusieurs lignées cellulaires cancéreuses ; elle a montré aussi son aptitude à réguler les divers facteurs de croissance pro-angiogéniques. Cette observation soulève la question classique de la relation entre le temps de cicatrisation et l’apparition de cicatrices hypertrophiques après brûlure, en soulignant les autres facteurs potentiels jouant un rôle important dans la cicatrisation des brûlures.

Keywords: bromelain; deep second-degree burns; enzymatic debridement; hypertrophic scar; spontaneous healing.