Background: Postgraduate medical residency programs are laborious and timeintensive, and can be physically, intellectually and emotionally demanding. These working conditions may lead to the neglect of personal health and well-being. The objective of this study was to compare the anthropometric and fitness characteristics of surgical and nonsurgical medical residents. We hypothesized that there is a difference in physical health between these 2 groups.
Methods: Medical residents completed a demographic information questionnaire and were assessed by trained staff for height, weight, body fat percentage, muscular strength and endurance, and peak oxygen consumption (V̇ᴏ2peak). The average number of working hours per week was also documented.
Results: Forty-five residents (21 surgical and 24 nonsurgical; 31 men and 14 women) participated in the study. Surgical residents worked more hours per week on average than nonsurgical residents (p = 0.02) and had a higher body mass index (BMI) (p = 0.04) and lower V̇ᴏ2peak (p = 0.01).
Conclusion: Surgical residents worked more hours than nonsurgical residents, which may have contributed to their higher BMI and lower aerobic fitness levels. Despite a heavy workload, it is important for all medical residents to find strategies to promote a healthy lifestyle for both themselves and their patients to ensure long-term well-being.
Contexte: En médecine, les programmes de résidence postdoctoraux sont fastidieux et chronovores; et ils peuvent être exigeants physiquement, intellectuellement et émotivement. De telles conditions de travail forcent parfois les résidents à négliger leur santé et leur bien-être personnels. L’objectif de cette étude était de comparer les caractéristiques anthropométriques et la forme physique des résidents de chirurgie et d’autres spécialités médicales. Selon notre hypothèse, ces 2 groupes ne présentent pas le même état de santé physique.
Méthodes: Les résidents ont répondu à un questionnaire démographique et des assistants dument formés ont mesuré leur taille, leur poids, leur pourcentage de graisse corporelle, leur force musculaire, leur endurance et leur consommation d'oxygène maximale (V̇ᴏ2max). Le nombre d'heures de travail hebdomadaires a aussi été pris en compte.
Résultats: Quarante-cinq résidents (21 de chirurgie et 24 d'autres spécialités; 31 hommes et 14 femmes) ont participé à l'étude. Les résidents en chirurgie travaillaient en moyenne plus d'heures par semaine que les autres résidents (p = 0,02) et présentaient un indice de masse corporelle (IMC) plus élevé (p = 0,04) et une V̇ᴏ2max plus basse (p = 0,01).
Conclusion: résidents en chirurgie travaillaient plus d’heures que les autres résidents, ce qui peut avoir contribué à leur IMC plus élevé et à leur moins bonne capacité aérobique. Malgré la lourdeur de leur fardeau de travail, il est important que tous les résidents en médecine trouvent des stratégies pour adopter de saines habitudes de vie pour eux-mêmes et leurs patients, et assurer leur mieux-être à long terme.