Background: Continuous EEG monitoring, in the form of amplitude-integrated (aEEG) or conventional EEG (cEEG), is used in the neonatal intensive care unit (NICU) to detect subclinical central nervous system pathologies, inform management, and prognosticate neurodevelopmental outcomes. To learn more about provider attitudes and current practices in Canada, we evaluated neurologist and neonatologist opinions regarding NICU EEG monitoring.
Methods: A 15-item electronic questionnaire was distributed to 114 pediatric neurologists and 176 neonatologists working across 25 sites.
Results: The survey was completed by 87 of 290 physicians. Continuous EEG monitoring is utilized by 97% of pediatric neurologists and 92% of neonatologists. Neurologists and neonatologists differ in their EEG monitoring preferences. For seizure detection and diagnosis of encephalopathy, significantly more neonatologists favor aEEG alone or in combination with cEEG, whereas most neurologists prefer cEEG (p = 0.047, 0.001). There is a significant difference in the perceived gaps in monitoring patients with cEEG between neonatologists (13% would monitor more) and neurologists (41% would monitor more) (p = 0.007). Half of all respondents (53%) reported that they would be interested in attending an education session on neonatal EEG monitoring.
Conclusions: Canadian neurologists and neonatologists do not agree on the best monitoring approach for critically ill neonates. Furthermore, neonatologists perceive a smaller cEEG monitoring gap as compared with neurologists. However, many participants from both specialties would like to increase long-term EEG monitoring in the NICU setting. Facilitating access to EEG monitoring and enhancing education may help to address these needs.
La surveillance continue par électroencéphalographie dans le cas de nouveau-nés gravement malades : une perspective canadienne. Contexte: La surveillance continue par électroencéphalographie (EEG), que ce soit à amplitude intégrée (EEGai) ou conventionnelle (EEGc), est utilisée dans les unités de soins intensifs néonatals (USIN) afin de détecter des pathologies sous-cliniques du système nerveux central, de fournir des indications en matière de prise en charge et d’établir des pronostics quant à l’évolution neuro-développementale de ces nouveau-nés. Afin d’en savoir plus au sujet des attitudes des prestataires de soins et des pratiques actuelles dans ce domaine au Canada, nous avons cherché à évaluer les points de vue de neurologues et de néonatologistes en ce qui regarde la surveillance continue par EEG dans les USIN. Méthodes: Un questionnaire en ligne abordant 15 aspects a été envoyé à 114 neuro-pédiatres et à 176 néonatologistes travaillant dans 25 établissements différents. Résultats: Ce sondage a été complété par 87 médecins sur 290. Il en ressort que la surveillance continue par EEG est utilisée par 97 % des neuro-pédiatres et par 92 % des néonatologistes. Cela dit, les neuro-pédiatres et les néonatologistes n’ont pas les mêmes préférences quant à l’utilisation de cet examen. Quand il s’agit de détecter des crises convulsives et de diagnostiquer des cas d’encéphalopathie, on remarque qu’un nombre nettement plus élevé de néonatologistes favorisent la seule EEGai ou la combinent avec la EEGc tandis que davantage de neurologues ont dit préférer la seule EEGc (p = 0,047 ; p = 0,001). Qui plus est, on peut dénoter une différence notable entre les néonatologistes et les neurologues en ce qui a trait aux écarts perçus de surveillance des patients au moyen de la EEGc, 13 % des premiers assurant une surveillance supérieure alors qu’ils sont 41 % parmi les deuxièmes à assurer une surveillance supérieure (p = 0,007). Enfin, plus de la moitié des répondants (53 %) ont affirmé être intéressés à assister à des séances de formation portant sur la surveillance continue par EEG destinée aux nouveau-nés. Conclusions: Les neurologues et les néonatologistes canadiens divergent quant à la meilleure approche de surveillance dans le cas de nouveau-nés gravement malades. En outre, les néonatologistes ont tendance à percevoir un écart de surveillance moins important si on les compare aux neurologues. Néanmoins, nombreux sont les répondants formés dans ces deux spécialités qui souhaiteraient augmenter à long terme la surveillance par EEG dans les USIN. Le fait de faciliter l’accès à ces examens et d’améliorer l’enseignement pourrait ainsi permettre de répondre aux besoins.
Keywords: EEG; Electroencephalography; Neonatal; Neonatal neurology; Neurocritical care.