Suicide and Self-Harm in Recent Immigrants in Ontario, Canada: A Population-Based Study

Can J Psychiatry. 2019 Nov;64(11):777-788. doi: 10.1177/0706743719856851. Epub 2019 Jun 24.

Abstract

Objective: To estimate the rates of suicide and self-harm among recent immigrants and to determine which immigrant-specific risk factors are associated with these outcomes.

Methods: Population-based cohort study using linked health administrative data sets (2003 to 2017) in Ontario, Canada which included adults ≥18 years, living in Ontario (N = 9,055,079). The main exposure was immigrant status (long-term resident vs. recent immigrant). Immigrant-specific exposures included visa class and country of origin. Outcome measures were death by suicide or emergency department visit for self-harm. Cox proportional hazards estimated adjusted hazard ratios (aHRs) and 95% confidence intervals (CIs).

Results: We included 590,289 recent immigrants and 8,464,790 long-term residents. Suicide rates were lower among immigrants (n = 130 suicides, 3.3/100,000) than long-term residents (n = 6,354 suicides, 11.8/100,000) with aHR 0.3, 95% CI, 0.2 to 0.3. Male-female ratios in suicide rates were attenuated in immigrants. Refugees had 2.1 (95% CI, 1.3 to 3.6; rate 6.1/100,000) and 2.8 (95% CI, 2.5 to 3.2) times the likelihood of suicide and self-harm, respectively, compared with nonrefugee immigrants. Self-harm rate was lower among immigrants (n = 2,256 events, 4.4/10,000) than long-term residents (n = 68,039 events, 9.7/10,000 person-years; aHR 0.3; 95% CI, 0.3 to 0.3). Unlike long-term residents, where low income was associated with high suicide rates, income was not associated with suicide among immigrants and there was an attenuated income gradient for self-harm. Country of origin-specific analyses showed wide ranges in suicide rates (1.4 to 9.9/100,000) and self-harm (1.8 to 14.9/10,000).

Conclusion: Recent immigrants have lower rates of suicide and self-harm and different sociodemographic predictors compared with long-term residents. Analysis of contextual factors including immigrant class, origin, and destination should be considered for all immigrant suicide risk assessment.

Objectif:: Estimer les taux de suicide et d’automutilation chez les immigrants récents et déterminer quels facteurs de risque propres aux immigrants sont associés à ces résultats.

Méthodes:: Une étude de cohorte dans la population utilisant des ensembles de données de santé administratives couplées (2003-2017) en Ontario, Canada. Des adultes ≥ 18 ans habitant en Ontario (n = 9 055 079). L’exposition principale était le statut d’immigrant (résident de longue durée c. immigrant récent). Les expositions propres aux immigrants incluaient la catégorie de visa et le pays d’origine. Les mesures des résultats étaient le décès par suicide ou une visite au service d’urgence pour automutilation. Les hasards proportionnels de Cox ont servi à estimer les rapports de risque ajustés (RRa) et les intervalles de confiance (IC) à 95 %.

Résultats:: Nous avons inclus 590 289 immigrants récents et 8 464 790 résidents de longue durée. Les taux de suicide étaient plus faibles chez les immigrants (n = 130 suicides, 3,3/100 000) que chez les résidents de longue durée (n = 6354 suicides, 11,8/100 000) avec un RRa de 0,3 et un IC à 95 % de 0,2 à 0,3. Les rapports hommes-femmes des taux de suicide étaient atténués chez les immigrants. Les réfugiés avaient 2,1 fois (IC à 95 % 1,3 à 3,6; taux 6,1/100 000) et 2,8 fois (IC à 95 % 2,5 à 3,2) la probabilité du suicide et de l’automutilation, respectivement, comparé aux immigrants non réfugiés. Le taux d’automutilation était plus faible chez les immigrants (n = 2256 occurrences, 4,4/10 000) que chez les résidents de longue durée (n = 68 039 occurrences, 9,7/10 000 années-personnes; RRa 0,3; IC à 95 % 0,3 à 0,3). Contrairement aux résidents de longue durée, le revenu élevé à l’échelle du quartier était associé à des taux de suicide élevés chez les immigrants et il y avait une tranche de revenu atténuée pour l’automutilation. Les analyses spécifiques du pays d’origine indiquaient de vastes écarts des taux de suicide (1,4-9,9/100 000) et d’automutilation (1,8-14,9/10 000).

Conclusion:: Les immigrants récents ont des taux plus faibles de suicide et d’automutilation, et des prédicteurs sociodémographiques différents comparativement aux résidents de longue durée. L’analyse des facteurs contextuels, dont la catégorie d’immigrant, l’origine et la destination devrait être envisagée pour toute évaluation des risques de suicide chez les immigrants.

Keywords: immigrants; refugees; self-harm; suicide.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Adolescent
  • Adult
  • Aged
  • Aged, 80 and over
  • Cohort Studies
  • Emigrants and Immigrants / statistics & numerical data*
  • Female
  • Humans
  • Male
  • Middle Aged
  • Ontario / epidemiology
  • Refugees / statistics & numerical data*
  • Registries / statistics & numerical data*
  • Self-Injurious Behavior / epidemiology*
  • Suicide / statistics & numerical data*
  • Young Adult

Grants and funding