Interpreting the Tests of Focal Cortical Dysplasia for Epilepsy Surgery Referral

Can J Neurol Sci. 2019 Sep;46(5):559-565. doi: 10.1017/cjn.2019.241.

Abstract

Objective: Focal cortical dysplasia (FCD) is a common cause of refractory, focal onset epilepsy in children. Interictal, scalp electroencephalograph (EEG) markers have been associated with these pathologies and epilepsy surgery may be an option for some patients. We aim to study how scalp EEG and magnetic resonance imaging (MRI) markers of FCD affect referral of these patients for surgical evaluation.

Methods: A single-center, retrospective review of children with focal onset epilepsy. Patients were included if they were between 1 month and 18 years of age, had focal onset seizures, prolonged scalp EEG monitoring, and an MRI conducted after 2 years of age. Statistics were carried out using the chi-squared and student's t-test, as well as a logistic regression model.

Results: Sixty-eight patients were included in the study. Thirty-seven of these patients were referred to a comprehensive pediatric epilepsy program (CPEP) for surgical evaluation, and of these 22% showed FCD EEG markers, 32% FCD MRI markers, and 10% had both. These markers were also present in patients not referred to a CPEP. The MRI markers were significantly associated with CPEP referral, whereas EEG markers were not. Neither marker type was associated with epilepsy surgery.

Conclusion: This study found that children with focal onset epilepsy were more likely to be referred for surgical evaluation if they were medically refractory, or were diagnosed with FCD or tumor on MRI. Scalp EEG markers of FCD were not associated with CPEP referral. The online tool CASES may be a useful physician guide for identifying appropriate children for epilepsy surgery referral.

Interpréter les tests de détection de la dysplasie corticale focale en vue d’une évaluation préopératoire du traitement de l’épilepsie.Objectif: La dysplasie corticale focale (DCF) constitue une des causes communes des crises convulsives partielles réfractaires chez l’enfant. À la suite d’EEG effectués au niveau du cuir chevelu, des marqueurs de l’activité épileptique interictale ont été associés avec ce trouble pour lequel une intervention chirurgicale peut constituer, dans le cas de certains patients, une option. Nous voulons nous pencher sur la façon dont ces marqueurs et les marqueurs utilisés lors d’examens d’IRM pour la DCF peuvent affecter l’aiguillage de ces patients en vue d’une évaluation préopératoire. Méthodes: Dans un seul établissement hospitalier, nous avons effectué une analyse rétrospective de cas d’enfants chez qui sont apparues des crises convulsives partielles. Pour être inclus, les patients devaient être âgés de 1 mois à 18 ans, avoir été victimes de telles crises convulsives, avoir bénéficié de surveillance prolongée par EEG et avoir subi un examen d’IRM après l’âge de deux ans. Nous avons enfin effectué une analyse statistique à l’aide d’un modèle de régression logistique et des tests du X2 et de Student. Résultats: Au total, nous avons inclus soixante-huit patients dans cette étude. Trente-sept d’entre eux ont été redirigés vers un programme pédiatrique complet de traitement de l’épilepsie (comprehensive pediatric epilepsy program) en vue d’une évaluation préopératoire. Sur ces trente-sept patients, on a observé chez 22 % d’entre eux les marqueurs électroencéphalographiques associés à la DCF ; ce pourcentage atteignait 32 % dans le cas des marqueurs de la DCF utilisés en imagerie ; enfin, on a pu détecter ces deux types de marqueurs chez 10 % de ces trente-sept patients. Fait à souligner, ces marqueurs étaient aussi présents chez des patients n’ayant pas été orientés vers le type de programme cité ci-dessus. En outre, les marqueurs utilisés en imagerie se sont avérés étroitement associés au fait d’orienter des patients vers ce programme tandis que les marqueurs électroencéphalographiques ne l’étaient pas. Finalement, aucun de ces types de marqueurs n’a pu être associé à une intervention chirurgicale visant à traiter l’épilepsie. Conclusion: Cette étude a donc permis de constater que les enfants atteints de crises convulsives partielles étaient plus susceptibles d’être orientés en vue d’une évaluation préopératoire si leur trouble était de nature réfractaire ou s’ils avaient reçu un diagnostic de DCF ou de tumeur cancéreuse à la suite d’un examend’IRM. Les marqueurs électroencéphalographiques de la DCF n’ont pas été associés à un aiguillage vers un programme pédiatrique complet de traitement de l’épilepsie. Il se pourrait à cet égard que l’outil en ligne CASES soit un guide utile pour les médecins souhaitant identifier les enfants convenant à un aiguillage en vue d’un traitement chirurgical de l’épilepsie.

Keywords: Epilepsy Surgery; MRI; Pediatric Focal Epilepsy; Scalp EEG.

MeSH terms

  • Adolescent
  • Child
  • Child, Preschool
  • Drug Resistant Epilepsy / diagnosis*
  • Drug Resistant Epilepsy / etiology
  • Drug Resistant Epilepsy / surgery
  • Electroencephalography
  • Epilepsies, Partial / diagnosis*
  • Epilepsies, Partial / etiology
  • Epilepsies, Partial / surgery
  • Epilepsy / complications
  • Epilepsy / diagnosis*
  • Female
  • Humans
  • Infant
  • Magnetic Resonance Imaging
  • Male
  • Malformations of Cortical Development, Group I / complications
  • Malformations of Cortical Development, Group I / diagnosis*
  • Patient Selection
  • Referral and Consultation*
  • Retrospective Studies

Supplementary concepts

  • Focal cortical dysplasia of Taylor