In Switzerland, since modifications of the law regulating reproductive medicine introduced the 1rst of September 2017, preimplantation genetic testing (PGT) has been legalised. Infertile couples undergoing in vitro fertilization (IVF) can benefit from this technology by detecting which embryos are aneuploid (ie abnormal number of chromosomes, PGT-A). This is performed in order to transfer euploid embryos (normal number of chromosomes) and to optimise success, though data are limited. Couples at risk of transmitting a severe monogenic disease or unbalanced translocation can undergo PGT for monogenic disease or chromosomal structural rearrangements (PGT-M/SR). These tests are subject to strict legal criteria. Their clinical application needs to be approved through a multidisciplinary approach taking into account legal and ethical issues while respecting the autonomy of the couples.
Depuis le 1er septembre 2017, les tests génétiques préimplantatoires (PGT) sont autorisés en Suisse suite aux modifications de la loi sur la procréation médicalement assistée (LPMA). Les couples infertiles qui effectuent une fécondation in vitro (FIV) peuvent bénéficier d’un PGT des aneuploïdies (PGT-A) dans le but de transférer des embryons euploïdes (nombre normal de chromosomes) et ainsi optimiser leurs chances de succès, sous réserve de données encore limitées. Les couples à risque de transmettre une maladie monogénique grave ou une translocation déséquilibrée peuvent avoir recours au PGT d’une anomalie d’un gène unique ou d’une anomalie de structure de chromosome (PGT-M/SR), dans les limites d’un cadre légal strict. Leur mise en pratique doit être décidée de manière pluridisciplinaire en tenant compte des enjeux légaux et éthiques dans le respect de l’autonomie des couples.