Objective: To explore the effect of long-term antipsychotics use on the strength of functional connectivity (FC) in the brains of patients with chronic schizophrenia.
Method: We collected resting-state functional magnetic resonance imaging from 15 patients with continuously treated chronic schizophrenia (TCS), 19 patients with minimally TCS (MTCS), and 20 healthy controls (HCs). Then, we evaluated and compared the whole-brain FC strength (FCS; including full-range, short-range, and long-range FCS) among patients with TCS, MTCS, and HCs.
Results: Patients with TCS and MTCS showed reduced full-/short-range FC compared with the HCs. No significant differences in the whole-brain FCS (including full-range, short-range, and long-range FCS) or clinical characteristics were identified between patients with TCS and MTCS. Additionally, the FCS in the right fusiform gyrus, right inferior temporal gyrus, and right inferior occipital gyrus negatively correlated with the duration of illness and positively correlated with onset age across all patients with chronic schizophrenia.
Conclusions: Regardless of the long-term use of antipsychotics, patients with chronic schizophrenia show decreased FC compared with healthy individuals. For some patients with chronic schizophrenia, the influence of long-term and minimal/short-term antipsychotic exposure on resting-state FC was similar. The decreased full- and short-range FCS in the right fusiform gyrus, right inferior temporal gyrus, and right inferior occipital gyrus may be an ongoing pathological process that is not altered by antipsychotic interventions in patients with chronic schizophrenia. Large-sample, long-term follow-up studies are still needed for further exploration.
Objectif :: Explorer l’effet de l’utilisation à long terme d’antipsychotiques sur la force de la connectivité fonctionnelle dans le cerveau de patients souffrant de schizophrénie chronique.
Méthode :: Nous avons recueilli l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle au repos (IRMF-ar) de 15 patients traités continuellement pour la schizophrénie chronique (TSC), 19 patients traités minimalement pour la schizophrénie chronique (TMSC), et 20 témoins en santé (TES). Puis, nous avons évalué et comparé la force de la connectivité fonctionnelle (FCF) du cerveau entier (y compris la FCF de portée complète, de courte portée et de longue portée) chez les patients TSC, les patients TMSC et les TES.
Résultats :: Les patients TSC et TMSC ont présenté une connectivité fonctionnelle de portée complète/courte réduite comparé aux TES. Aucune différence significative dans la FCF du cerveau entier (y compris la FCF de portée complète, de courte portée et de longue portée) ni de caractéristiques cliniques n’ont été identifiées entre les patients TSC et TMSC. En outre, la FCF dans le gyrus fusiforme droit, le gyrus temporal inférieur droit, et le gyrus occipital inférieur droit corrélait négativement avec la durée de la maladie et corrélait positivement avec l’âge d’apparition de la maladie chez tous les patients souffrant de schizophrénie chronique.
Conclusions :: Indépendamment de l’utilisation d’antipsychotiques à long terme, les patients souffrant de schizophrénie chronique présentent une connectivité fonctionnelle diminuée comparé aux témoins en santé. Pour certains patients souffrant de schizophrénie chronique, l’influence de l’exposition aux antipsychotiques à long terme et à terme minimal sur la connectivité fonctionnelle au repos était semblable. La FCF de portée complète et courte diminuée dans le gyrus fusiforme droit, le gyrus temporal inférieur droit, et le gyrus occipital inférieur droit peut être un processus pathologique continu qui n’est pas modifié par les interventions antipsychotiques chez les patients souffrant de schizophrénie chronique. Il faut des études de vastes échantillons et de suivi à long terme pour explorer la question.
Keywords: antipsychotics; chronic schizophrenia; functional connectivity; long-term; resting-state functional magnetic resonance imaging.