Objective: To provide an overview of the use and possible overuse of diagnostic neck ultrasound (DNUS) by describing and comparing both the ordering rates and the downstream results of DNUS by regions across Ontario.
Design: Retrospective population-based cohort study based on electronic health care data.
Setting: Ontario.
Participants: Ontario residents (adults aged > 18 years) who had a diagnosis of thyroid cancer between October 1, 1999, and June 30, 2014, and residents who had a DNUS in 2012.
Main outcome measures: Proportion of Ontario residents in each sub-Local Health Integration Network (LHIN) group who had their first DNUS in 2012 and went on to other relevant tests, diagnoses, and surgery. The sub-LHIN groups were based on increasing age- and sex-adjusted rates of first DNUS.
Results: There were 77 238 DNUS tests in 2012 and there was a 7.4-fold variation in the rate of test ordering across the sub-LHIN populations leading to variable rates of actual disease, suggesting screening or uncertain indications for tests.
Conclusion: Across Ontario, the indications for ordering DNUS are variable, and screening or testing without indication might be a common practice. Establishing effective guidelines for the ordering of DNUS would potentially reduce costs and ultimately reduce the rates of thyroid cancer.
Objectif: Donner un aperçu de l’utilisation et de la possible surutilisation de l’échographie diagnostique du cou (EDC) en décrivant et en comparant à la fois les taux de prescription et les résultats en aval des EDC selon les régions, en Ontario.
Type d’étude: Étude rétrospective de cohortes dans la population, fondée sur les données des dossiers médicaux électroniques.
Contexte: Ontario.
Participants: Les résidents de l’Ontario (adultes âgés de > 18 ans) qui ont reçu un diagnostic de cancer de la thyroïde entre le 1er octobre 1999 et le 30 juin 2014, et les résidents qui ont subi une EDC en 2012.
Principaux paramètres à l’étude: La proportion de résidents de l’Ontario dans chaque sous-groupe des Réseaux locaux d’intégration des services de santé (RLISS) qui ont eu leur première EDC en 2012, et qui ont poursuivi avec d’autres tests, diagnostics et interventions chirurgicales pertinents. Les sous-groupes des RLISS étaient fondés sur des taux rajustés selon l’âge plus avancé et le sexe lors de la première EDC.
Résultats: Quelque 77 238 examens par EDC ont été effectués en 2012, et il y avait une disparité de l’ordre de 7,4 dans le taux de prescription de tests dans les diverses sous-populations des RLISS, ce qui a entraîné des taux variables de la maladie confirmée et qui porte à croire que ces examens servaient à un dépistage ou à des indications incertaines.
Conclusion: Dans les diverses régions de l’Ontario, les indications justifiant la prescription d’une EDC sont variables, et le dépistage ou les tests sans indications valables pourraient être une pratique courante. L’élaboration de lignes directrices efficaces s’appliquant à la prescription d’une EDC pourrait potentiellement réduire les coûts et, en définitive, réduire les taux de cancer de la thyroïde.
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