This article describes relations between humans, animals, artefacts, and pathogens in simulations of disasters, taking bird diseases in three Chinese sentinel posts as ethnographic cases. Drawing on distinctions between simulation, ritual, and play, it shows that the engagement of actors in the imaginary of simulations, which they describe as 'realism', reflectively reverses the oppositions between humans and nonhumans, active and passive, fiction and reality that shape ordinary life. Borrowing from the anthropology of hunting societies, it argues that simulations of bird diseases, considered as signs of future species extinction, rely on cynegetic techniques of power, in which humans and animals symmetrically shift perspectives, and not only on pastoralist techniques, in which humans are above the population they monitor and sometimes sacrifice.
Résumé: Cet article décrit les relations entre humains, animaux, artefacts et pathogènes dans les simulations de désastres, en considérant les maladies qui affectent les oiseaux dans trois territoires sentinelles aux frontières de la Chine comme des cas ethnographiques. En s'appuyant sur les distinctions entre la simulation, le ritual et le jeu, il montre que l'engagement des acteurs dans l'imaginaire des simulations, qu'ils décrivent sous le terme de « réalisme », renverse réflexivement les oppositions entre les humains and les non‐humains, l'actif et le passif, la fiction et la réalité qui organisent la vie quotidienne. En empruntant les concepts de l'anthropologie des sociétés de chasseurs, il montre que les simulations de maladies aviaires, lorsqu'elles sont perçues comme des signes d'une potentielle extinction d'espèce, recourent à des techniques de pouvoir cynégétiques, dans lesquelles des humains et des animaux échangent symétriquement leurs perspectives, et pas seulement à des techniques pastoralistes, dans lesquelles les humains sont au‐dessus de la population qu'ils surveillent et parfois sacrifient.
© Royal Anthropological Institute 2018.