Dermatologic toxicities appear to be the most prevalent immunotherapy related adverse effects, both with anti-PD-1 and anti-CTLA-4 agents, as well as with the newly developed anti-PD-L1. They occur in more than one-third of the patients treated with immune check point inhibitors, regardless of the cancer being treated. They mainly manifest in the form of self-limiting maculopapular rashes and pruritus. Early recognition and management are essential in order to mitigate the severity of the lesions. A multidisciplinary team is crucial for optimal management.
Les toxicités cutanées sont les effets indésirables les plus fréquents des inhibiteurs des points de contrôle immunitaire, que ce soit avec les anti-Programmed Cell Death 1, les anti-Cytotoxic T Lymphocyte Antigen-4 ou les nouveaux anti-Programmed Cell Death-Ligand 1. Ils surviennent chez plus d’un patient sur trois, et ce quel que soit le cancer traité. Ils se manifestent le plus souvent par un rash maculopapuleux limité au niveau du tronc et des membres et un prurit. Des toxidermies graves (syndromes de Lyell, de Stevens-Johnson ou d’hypersensibilité médicamenteuse) ainsi que des dermatoses autoimmunes (maladies bulleuses, lupus érythémateux disséminé) sont plus rares, mais leur reconnaissance et leur prise en charge précoces sont essentielles. Une évaluation multidisciplinaire est, dans ces cas, souvent indispensable pour une prise en charge optimale de la toxicité et ne pas prétériter la poursuite du traitement.