The falsification of data related to c-kit+ cardiac progenitor cells (CPCs) by a Harvard laboratory has been a veritable tragedy. Does this fraud mean that CPCs are not beneficial in models of ischemic cardiomyopathy? At least 50 studies from 26 laboratories independent of the Harvard group have reported beneficial effects of CPCs in mice, rats, pigs, and cats. The mechanism of action remains unclear. Our group has shown that CPCs do not engraft in the diseased heart, do not differentiate into new cardiac myocytes, do not regenerate dead myocardium, and thus work via paracrine mechanisms. A casualty of the misconduct at Harvard has been the SCIPIO trial, a collaboration between the Harvard group and the group in Louisville. The retraction of the SCIPIO paper was caused exclusively by issues with data generated at Harvard, not those generated in Louisville. In the retraction notice, the Lancet editors stated: "Although we do not have any reservations about the clinical work in Louisville that used the preparations from Anversa's laboratory in good faith, the lack of reliability regarding the laboratory work at Harvard means that we are now retracting this paper". We must be careful not to dismiss all work on CPCs because of one laboratory's misconduct. An unbiased review of the literature supports the therapeutic potential of CPCs for heart failure at the preclinical level.
La falsification de données liées aux cellules progénitrices cardiaques c-kit+ (CPC) par un laboratoire de Harvard a constitué une véritable tragédie. Cette fraude signifie-t-elle pour autant que les CPC ne contribuent pas aux avantages des modèles de cardiomyopathie ischémique? Au moins 50 études issues de 26 laboratoires indépendants du groupe de Harvard ont rapporté des bienfaits obtenus avec les CPC chez la souris, le rat, le porc et le chat. Le mode d’action demeure à clarifier. Notre groupe a montré que les CPC ne se greffent pas au cœur lésé, ne se différencient pas en nouveaux myocytes cardiaques, n’entraînent pas la régénérescence du myocarde mort, et fonctionnent donc par l’intermédiaire de modes d’action paracrines. L’essai SCIPIO, une collaboration entre le groupe de Harvard et le groupe de Louisville, a été victime des fautes à Harvard. La rétractation de l’article SCIPIO a été causée exclusivement par des problèmes issus des données produites à Harvard, pas de celles produites à Louisville. Dans l’acte de rétractation, les éditeurs du Lancet ont déclaré que bien qu’ils n’aient aucune réserve quant au travail clinique effectué à Louisville où des préparations provenant du laboratoire d’Anversa ont été utilisées de bonne foi, le manque de fiabilité du travail de laboratoire à Harvard implique qu’ils rétractent cet article. Nous devons prendre bien garde de ne pas disqualifier tout le travail sur les CPC en raison de fautes commises dans un seul laboratoire. Une synthèse non biaisée de la littérature appuie le potentiel thérapeutique des CPC pour l’insuffisance cardiaque aux stades précliniques. [Traduit par la Rédaction]
Keywords: c-kit; cardiac progenitor cell; cardiomyopathie ischémique chronique; cell therapy; cellules progénitrices cardiaques; cellules souches; chronic ischemic cardiomyopathy; infarctus du myocarde; myocardial infarction; stem cells; thérapie cellulaire.