Use of the FRAIL Questionnaire in Patients With End-Stage Kidney Disease

Can J Kidney Health Dis. 2020 Sep 16:7:2054358120952904. doi: 10.1177/2054358120952904. eCollection 2020.

Abstract

Background: Frailty is a clinical phenotype of decreased physiologic reserve that is associated with increased morbidity and mortality. The most meaningful way to assess frailty in patients with end-stage kidney disease (ESKD) is unknown.

Objective: To assess the prevalence of frailty in ESKD patients using the easy-to-administer FRAIL scale and, to determine its association with mortality, transplantation, and hospitalization.

Design: A cohort study was used.

Setting: The Ottawa Hospital, Ottawa, Ontario, Canada, was the setting of this study.

Patients: All eligible adult ESKD patients treated with dialysis from August to November 2017 at The Ottawa Hospital were invited to participate.

Measurements: The FRAIL scale.

Methods: Eligible patients completed an exercise survey with FRAIL questions embedded within the instrument. Number of comorbid illnesses was determined from the electronic medical record and weight loss was calculated from target weight in the patients' dialysis prescription. Mortality, transplant status, and hospitalizations were ascertained from the electronic medical record 18 months later; differences by frailty status were evaluated using descriptive statistics. Kaplan-Meier and Cox regression models were used to examine the association between frailty and transplant.

Results: Of 476 ESKD patients screened, 261 participated; 101 receiving peritoneal dialysis, 135 intermittent hemodialysis, and 25 home hemodialysis. Thirty-nine, 145, and 77 were frail, pre-frail, and not frail, respectively. Employment status, ethnicity, and comorbid illnesses differed significantly by frailty status, but mortality did not. In univariate analysis, frail patients were less likely to be listed for (P = .05) and to receive a kidney transplant (P = .02). However, after adjusting for age and modality, frailty was not statistically associated with a decreased likelihood of transplant (Hazard Ratio: 0.15; confidence interval [CI], 0.02-1.15; P = .068). The results were similar when accounting for the competing risk of death (P = .060). Frail patients were more likely to be hospitalized (P = .01) and spend more time in the hospital (P = .04).

Limitations: Single-center design with a relatively short follow-up and small sample size limiting the number of variables that could be assessed in analysis. We also excluded patients who were unable to communicate in English or French and those patients with physical limitations such as amputations, potentially affecting generalizability.

Conclusions: Frail ESKD patients as identified by the FRAIL scale are less likely to receive a renal transplant; this association diminished statistically after adjusting for age and modality and when accounting for the competing risk of death. Frail patients were at increased risk of hospitalization. Further study with larger patient numbers and longer follow-up is needed to determine the usefulness of the FRAIL scale in predicting adverse outcomes.

Trial registration: Not required as this was an observational study.

Contexte: La fragilité est un phénotype clinique d’une réduction de la réserve physiologique et est associée à une augmentation de la morbidité et de la mortalité. La meilleure façon d’évaluer la fragilité des patients atteints d’insuffisance rénale terminale (IRT) demeure toutefois inconnue.

Objectifs: Mesurer la prévalence de la fragilité chez les patients atteints d’IRT à l’aide de l’échelle FRAIL et examiner les liens entre la fragilité et la mortalité, la transplantation et le nombre d’hospitalisations.

Type d’étude: Étude de cohorte.

Cadre: L’Hôpital d’Ottawa (Ontario) au Canada.

Sujets: Tous les adultes admissibles atteints d’IRT et traités par dialyze entre août et novembre 2017 à l’Hôpital d’Ottawa ont été invités à participer à l’étude.

Mesures: L’échelle FRAIL mesurant la fragilité.

Méthodologie: Les patients admissibles ont répondu à un sondage sur l’activité physique où des questions issues de l’échelle FRAIL avaient été intégrées. Le nombre de maladies concomitantes a été obtenu à partir du dossier médical électronique et la perte de poids a été calculée à partir du poids cible figurant dans la prescription de dialyze du patient. La mortalité, le statut de la transplantation et le nombre d’hospitalisations ont été déterminés à partir du dossier médical électronique 18 mois plus tard. La statistique descriptive a servi à évaluer les différences selon l’état de fragilité. Des modèles de régression de Kaplan Meier et de Cox ont été utilisés pour examiner l’association entre la fragilité et la transplantation.

Résultats: Des 476 patients atteints d’IRT dépistés, 261 ont participé à l’étude (101 traités par dialyze péritonéale, 135 par hémodialyse intermittente et 25 en hémodialyse à domicile). Ces patients ont été jugés fragiles (n=39), préfragiles (n=145) ou non fragiles (n=77). La situation d’emploi, l’ethnicité et les maladies concomitantes différaient considérablement en fonction de l’état de fragilité, mais la mortalité s’est avérée similaire. L’analyze univariée a révélé que les patients jugés fragiles étaient moins susceptibles d’être inscrits sur la liste d’attente (p=0,05) et de recevoir une greffe rénale (p=0,02). Cependant, après correction selon l’âge et la modalité de dialyze, la fragilité n’a montré aucune corrélation statistiquement significative avec une diminution de la probabilité de subir une transplantation (RR : 0,15; IC à 95 %: 0,02-1,15; p=0,068). Les résultats étaient similaires en tenant compte du risque concurrent de décès (p=0,060). Enfin, les patients jugés fragiles étaient plus susceptibles d’être hospitalisés (p=0,01), et ce, pour de plus longs séjours (p=0,04).

Limites: Le nombre de variables pouvant être évaluées dans l’analyze est limité par le fait qu’il s’agit d’une étude monocentrique avec un suivi relativement court et portant sur un faible échantillon de patients. L’exclusion des patients incapables de communiquer en anglais ou en français et des patients présentant des limitations physiques, notamment des amputations, pourrait affecter la généralisabilité des résultats.

Conclusion: Les patients atteints d’IRT jugés fragiles par l’échelle FRAIL sont moins susceptibles de recevoir une greffe rénale. Une réduction statistiquement significative de cette association a été observée après une correction selon l’âge et la modalité de dialyze, et en tenant compte du risque concurrent de décès. Les patients fragiles présentent également un risque accru d’être hospitalisés. Une étude plus approfondie sur une plus grande cohorte de patients et avec un suivi à plus long terme est nécessaire pour déterminer l’utilité de l’échelle FRAIL pour prédire les issues défavorables.

Enregistrement de l’essai: N’est pas requis, étude observationnelle.

Keywords: cohort; dialysis; frailty; transplantation.