Rationale: Alemtuzumab is a monoclonal antibody approved for the treatment of relapsing-remitting multiple sclerosis (RRMS). Many autoimmune-mediated adverse events have been associated with alemtuzumab, including renal-limited anti-glomerular basement membrane (GBM) disease.
Presenting concern: A 52-year-old female with RRMS presented with acute kidney injury 39 months after receiving 1 cycle of alemtuzumab. She had a history of alemtuzumab-associated hypothyroidism and thrombocytopenia, urinary tract infections, and chronically abnormal urinalyses.
Diagnosis: A diagnosis of renal-limited anti-GBM disease was made based on renal biopsy and positive anti-GBM serology. Alemtuzumab was thought to be the trigger of the anti-GBM disease as there were no other exposures or serologic findings suggesting other causes.
Interventions: She was treated with corticosteroids, cyclophosphamide, and plasmapheresis. She required hemodialysis for acute renal failure.
Outcomes: Despite treatment, the patient's renal function did not recover. She remained dialysis-dependent and anti-GBM antibody titers remained elevated 6 months after presentation.
Teaching points: Anti-GBM disease is a life-altering adverse event that can be associated with alemtuzumab. Our case highlights the limitations of monitoring urinalyses as a trigger for anti-GBM antibody testing in patients who have received alemtuzumab and have baseline abnormal urinalyses; such patients may require further protocolized anti-GBM antibody testing, although the optimal frequency of such antibody screening remains unclear.
Justification: L’alemtuzumab est un anticorps monoclonal approuvé pour le traitement de la sclérose en plaque récurrente-rémittente (SPRR). De nombreux événements indésirables à médiation auto-immune ont été associés à ce traitement, notamment la glomérulonéphrite auto-immune (maladie anti-MBG).
Présentation du cas: Une femme de 52 ans atteinte de SPRR présentant une insuffisance rénale aiguë 39 mois après avoir reçu un cycle d’alemtuzumab. La patiente avait des antécédents d’hypothyroïdie et de thrombocytopénie liées à la prise d’alemtuzumab, en plus de présenter des tests urinaires anormaux et de souffrir d’infections des voies urinaires de façon chronique.
Diagnostic: Un diagnostic de glomérulonéphrite auto-immune a été établi sur la base d’une biopsie rénale et d’une sérologie anti-MBG positive. On a suspecté l’alemtuzumab d’être à l’origine de la glomérulonéphrite auto-immune puisqu’aucun résultat sérologique ou exposition ne suggérait d’autres causes.
Interventions: La patiente a été traitée aux corticostéroïdes, au cyclophosphamide et par plasmaphérèse. L’insuffisance rénale aiguë a requis un traitement d’hémodialyse.
Résultats: Malgré le traitement, la fonction rénale de la patiente ne s’est pas rétablie. La patiente a dû poursuivre les traitements de dialyse et ses titres d’anticorps demeuraient élevés six mois après la présentation des symptômes.
Leçons tirées: La glomérulonéphrite auto-immune est un événement indésirable aux conséquences dévastatrices et cette affection peut être associée à la prise d’alemtuzumab. Notre cas met en lumière les limites du suivi des analyses urinaires comme critère de dépistage des anticorps anti-MBG chez les patients ayant reçu de l’alemtuzumab et dont les analyses urinaires préalables sont anormales. Ces patients pourraient nécessiter des tests de détection des anticorps anti-MBG supplémentaires, bien que leur fréquence optimale demeure incertaine.
Keywords: alemtuzumab; anti-glomerular basement membrane disease; case report; multiple sclerosis.
© The Author(s) 2020.