Background: There is a perception that patients with autosomal dominant polycystic kidney disease (ADPKD) are more likely to develop kidney stones than the general population.
Objective: To compare the rate of hospital encounter with kidney stones and the rate of stone interventions between patients with and without ADPKD.
Design: Retrospective cohort study.
Setting: Ontario, Canada.
Patients: Patients with and without ADPKD who had a prior hospital encounter between 2002 and 2016.
Measurements: Rate of hospital encounter with kidney stones and rate of stone intervention.
Methods: We used inverse probability exposure weighting based on propensity scores to balance baseline indicators of health between patients with and without ADPKD. We followed each patient until death, emigration, outcomes, or March 31, 2017. We used a Cox proportional hazards model to compare event rates between the two groups.
Results: Patients with ADPKD were at higher risk of hospital encounter with stones compared with patients without ADPKD (81 patients of 2094 with ADPKD [3.8%] vs 60 patients of 1902 without ADPKD [3.2%]; 8.9 vs 5.1 events per 1000 person-years; hazard ratio 1.6 [95% CI, 1.3-2.1]). ADPKD was not associated with a higher risk of stone intervention (49 of 2094 [2.3%] vs 47 of 1902 [2.4%]; 5.3 vs 3.9 events per 1000 person-years; hazard ratio 1.2 [95% CI = 0.9-1.3]).
Limitations: We did not have information on kidney stone events outside of the hospital. There is a possibility of residual confounding.
Conclusion: ADPKD was a significant risk factor for hospital encounters with kidney stones.
Contexte: Il existe une perception selon laquelle les patients atteints de polykystose rénale autosomique dominante (ADPKD) seraient plus susceptibles de développer des calculs rénaux que la population générale.
Objectif: Comparer les taux d’hospitalisations et d’interventions pour calculs rénaux entre des patients atteints ou non d’ADPKD.
Type d’étude: Étude de cohorte rétrospective.
Cadre: Ontario, Canada.
Sujets: Des patients atteints ou non d’ADPKD qui avaient déjà été hospitalisés entre 2002 et 2016.
Mesures: Les taux d’hospitalisations et d’interventions pour calculs rénaux.
Méthodologie: Nous avons utilisé une pondération d’exposition à probabilité inverse fondée sur les scores de propension afin d’équilibrer les indicateurs de santé de base entre les patients atteints ou non d’ADPKD. Nous avons suivi chaque patient jusqu’à son décès, jusqu’à son émigration, jusqu’au résultat ou jusqu’au 31 mars 2017. Nous avons utilisé un modèle de risques proportionnels de Cox pour comparer les taux d’événements entre les deux groupes.
Résultats: Les patients atteints d’ADPKD présentaient un risque plus élevé d’être hospitalisés pour calculs rénaux que les patients non atteints d’ADPKD (81 patients sur 2094 atteints d’ADPKD [3,8 %] contre 60 patients sur 1902 sans ADPKD [3,2 %]; 8,9 contre 5,1 événements pour 1 000 années-personnes; risque relatif: 1,6 [IC 95 %: 1,3 à 2,1]). L’ADPKD n’a pas été associée à un risque plus élevé d’interventions pour retirer des calculs rénaux (49 patients sur 2094 atteints d’ADPKD [2,3 %] contre 47 patients sur 1902 sans ADPKD [2,4 %]; 5,3 contre 3,9 événements pour 1 000 années-personnes; risque relatif: 1,2 [IC 95 %: 0,9 à 1,3]).
Limites: Nous n’avions pas d’information sur les événements liés aux calculs rénaux à l’extérieur de l’hôpital. Il existe une possibilité de facteurs de confusion résiduels.
Conclusion: L’ADPKD s’est avéré un facteur de risque important d’être hospitalisé pour des calculs rénaux.
Keywords: administrative data; autosomal dominant polycystic kidney disease; epidemiology; kidney stones; population health research.
© The Author(s) 2021.