BACKGROUND: TB is the leading cause of mortality among people living with HIV (PLHIV), for whom isoniazid preventive therapy (IPT) has a proven mortality benefit. Despite WHO recommendations, countries have been slow in scaling up IPT. This study describes processes, challenges, solutions, outcomes and lessons learned during IPT scale-up in Kenya.METHODS: We conducted a desk review and analyzed aggregated Ministry of Health (MOH) IPT enrollment data from 2014 to 2018 to determine trends and impact of program activities. We further analyzed IPT completion reports for patients initiated from 2015 to 2017 in 745 MOH sites in Nairobi, Central, Eastern and Western Kenya.RESULTS: IPT was scaled up 75-fold from 2014 to 2018: the number of PLHIV covered increased from 9,981 to 749,890. The highest percentage increases in the cumulative number of PLHIV on IPT were seen in the quarters following IPT pilot projects in 2014 (49%), national launch in 2015 (54%), and HIV treatment acceleration in 2016 (158%). Among 250,069 patients initiating IPT from 2015 to 2017, 97.5% completed treatment, 0.2% died, 0.8% were lost to follow-up, 1.0% were not evaluated, and 0.6% discontinued treatment.CONCLUSIONS: IPT can be scaled up rapidly and effectively among PLHIV. Deliberate MOH efforts, strong leadership, service delivery integration, continuous mentorship, stakeholder involvement, and accountability are critical to program success.
CADRE:: La TB est la première cause de mortalité parmi les personnes vivant avec le VIH (PLHIV), alors que le traitement préventif par isoniazide (IPT) a un benefice prouvé en termes de mortalité. En dépit des recommandations de l’OMS, les pays ont été lents à accélérer l’IPT. Cette étude décrit les processus, les défis, les solutions, les résultats et les leçons apprises lors de l’accélération de l’IPT au Kenya.
MÉTHODES:: Nous avons réalisé une revue de dossiers et analysé les données compilées d’enrôlement à l’IPT du ministère de la santé (MOH) de 2014 è 2018 pour déterminer les tendances et l’impact des activités du programme. Nous avons ensuite analysé les rapports d’achèvement de l’IPT pour les patients mis sous traitement entre 2015 et 2017 dans 745 sites du MOH à Nairobi, ainsi que dans les régions du Centre, de l’Est et de l’Ouest du Kenya.
RÉSULTATS:: Entre 2014 et 2018, l’IPT a été multiplié par 75 passant de 9 981 à 749 890 PLHIV. Les augmentations les plus élevées en nombre cumulés ont été vues au cours des trimestres suivant des projets pilotes en 2014 (49%), du lancement national en 2015 (54%) et lors de l’accélération du traitement du VIH en 2016 (158%). Parmi les 250 069 patients initiant l’IPT entre 2015 et 2017, 97,5% ont achevé le traitement, 0,2% sont décédés, 0,8% ont été perdus de vue, 1,0% n’ont pas été évalués et 0,6% ont arrêté je traitement.
CONCLUSION:: L’IPT peut être accéléré rapidement et efficacement parmi les PLHIV. Les efforts délibérés du MOH, un leadership fort, une intégration de la prestation de services, un tutorat continu, l’implication des parties prenantes et la reddition de comptes sont cruciaux pour le succès du programme.