Purpose: Intravenous immune globulin (IVIG) may improve survival in people with septic shock. Current utilization patterns of IVIG are unknown. We sought to characterize adult patients with septic shock requiring vasopressors who received IVIG, describes IVIG regimens, and evaluate determinants of IVIG use in patients with septic shock.
Methods: We conducted a retrospective database study of adult patients with septic shock admitted to US hospitals in the Premier Healthcare Database (from July 2010 to June 2013). We described the proportion of patients with septic shock receiving IVIG, examined IVIG regimens across sites and employed random-effects multivariable regression techniques to identify predictors of IVIG use.
Results: Intravenous immune globulin was administered to 0.3% (n = 685) of patients with septic shock; with a median [interquartile range (IQR)] dose of 1 [0.5-1.8] g·kg-1 for a median [IQR] of 1 [1-2] day. Receipt of IVIG was less likely for Black patients (odds ratio [OR], 0.54; 95% confidence interval [CI] 0.41 to 0.72) and patients without private insurance (Medicare OR, 0.73; 95% CI 0.59 to 0.90; Medicaid OR, 0.41; 95% CI 0.30 to 0.57) and more likely for patients with immunocompromise (OR, 6.83; 95% CI 5.47 to 8.53), necrotizing fasciitis (OR, 9.78; 95% CI 6.97 to 13.72), and toxic shock (OR, 56.9; 95% CI 38.7 to 83.7).
Conclusions: Intravenous immune globulin is used infrequently across the US in patients with septic shock. Regimens of IVIG in septic shock may be less intensive than those associated with a survival benefit in meta-analyses. Observed infrequent use supports apparent clinical equipoise, perhaps secondary to limitations of the primary literature. A clinical trial evaluating the role of IVIG in septic shock is needed.
RéSUMé: OBJECTIF: L’immunoglobuline intraveineuse (IGIV) peut améliorer la survie chez les personnes atteintes de choc septique. Les pratiques actuelles d’utilisation de l’IGIV sont inconnues. Nous avons cherché à caractériser les patients adultes en état de choc septique et nécessitant des vasopresseurs qui ont reçu de l’IGIV, à décrire les dosages administrés d’IGIV, et à évaluer les causes déterminantes d’une utilisation d’IGIV chez ces patients. MéTHODE: Nous avons réalisé une étude rétrospective de base de données portant sur des patients adultes atteints de choc septique admis dans des hôpitaux américains et inclus dans la base de données Premier Healthcare (de juillet 2010 à juin 2013). Nous avons décrit la proportion de patients en choc septique recevant de l’IGIV, examiné les posologies utilisées d’IGIV à travers les sites et employé des techniques de régression multivariable à effets aléatoires pour identifier les prédicteurs de l’utilisation d’IGIV. RéSULTATS: L’IGIV a été administrée à 0,3 % (n = 685) des patients présentant un choc septique, avec une dose médiane [écart interquartile (ÉIQ)] de 1 [0,5–1,8] g·kg-1 pour une médiane [ÉIQ] de 1 [1–2] jour. L’administration d’IGIV était moins probable chez les patients noirs (rapport de cotes [RC], 0,54; intervalle de confiance [IC] à 95 %, 0,41 à 0,72) et les patients sans assurance privée (RC Medicare, 0,73; IC 95 %, 0,59 à 0,90; RC Medicaid, 0,41; IC 95 %, 0,30 à 0,57) et plus probable chez les patients immunodéprimés (RC, 6,83; IC 95 %, 5,47 à 8,53), atteints de fasciite nécrosante (RC, 9,78; IC 95 %, 6,97 à 13,72), et en choc toxique (RC, 56,9; IC 95 %, 38,7 à 83,7). CONCLUSION: L’IGIV est rarement utilisée aux États-Unis chez les patients en choc septique. Les dosages d’IGIV utilisés en cas de choc septique pourraient être moins intensifs que ceux associés à un effet bénéfique en matière de survie dans les méta-analyses. L’utilisation peu fréquente observée appuie une équivalence clinique apparente, peut-être secondaire aux limites de la littérature princeps. Une étude clinique évaluant le rôle de l’IGIV dans le choc septique est nécessaire.
Keywords: IVIG; Immunomodulation; Intravenous immune globulin; Septic shock.
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