Background: Previous research has shown increases in length of stay (LOS), morbidity and mortality when the standard for surgical fixation of hip fracture of 48 hours is not met. However, few investigators have analyzed LOS as a primary outcome, and most used time of diagnosis as opposed to time of fracture as the reference point. We examined the effect of time to surgical fixation of hip fracture, measured from time of fracture, on length of hospital stay; the secondary outcome was average 1-year mortality.
Methods: We conducted a retrospective cohort study of patients presenting to 1 of 2 tertiary care centres in St. John's, Newfoundland and Labrador, Canada, with a hip fracture from Jan. 1, 2014, to Dec. 31, 2018. We analyzed 3 groups based on timing of surgical fixation after fracture: less than 24 hours (group 1), 24-48 hours (group 2) and more than 48 hours (group 3). We assessed statistical significance using 1-way analysis of variance.
Results: Of the 692 patients included in the study, 212 (30.6%) were in group 1, 360 (52.0%) in group 2 and 120 (17.3%) in group 3. A delay to surgical fixation exceeding 48 hours was associated with a significantly longer LOS, by an average of 2.9 and 2.8 days compared to groups 1 and 2, respectively (p = 0.04); there was no significant difference in LOS between groups 1 and 2. A significant difference in average 1-year mortality was observed between groups 1 (11%) and 3 (26%) (p = 0.004), and groups 2 (13%) and 3 (p = 0.009).
Conclusion: Surgical fixation beyond 48 hours after hip fracture resulted in significantly increased LOS and 1-year mortality. Further research should be conducted to evaluate reasons for delays to surgery and the effects of these delays on time to surgical fixation as measured from time of fracture.
Contexte:: Des recherches ont montré une augmentation de la durée du séjour hospitalier, de la morbidité et de la mortalité lorsque la norme de fixation chirurgicale de la fracture de la hanche de 48 heures n’est pas respectée. Toutefois, peu de chercheurs ont analysé la durée du séjour en tant que paramètre principal, et la plupart ont utilisé le moment du diagnostic plutôt que celui de la fracture comme point de référence. Nous avons examiné l’effet du délai de fixation chirurgicale de la fracture de la hanche, mesuré à partir du moment de la fracture, sur la durée du séjour hospitalier; le paramètre secondaire était la mortalité moyenne à 1 an.
Méthodes:: Nous avons procédé à une étude de cohorte rétrospective sur des patients s’étant présentés dans 1 des 2 centres de soins tertiaires de St. John’s, à Terre-Neuve-et-Labrador (Canada), avec une fracture de la hanche, du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2018. Nous avons analysé 3 groupes en fonction du délai de fixation chirurgicale après la fracture : moins de 24 heures (groupe 1), de 24–48 heures (groupe 2) et plus de 48 heures (groupe 3). Nous avons évalué la portée statistique au moyen d’une analyse de la variance simple.
Résultats:: Sur les 692 patients inclus dans l’étude, 212 (30,6 %) faisaient partie du groupe 1; 360 (52,0 %), du groupe 2; et 120 (17,3 %), du groupe 3. Un délai de fixation chirurgicale supérieur à 48 heures était associé à une durée du séjour hospitalier considérablement plus longue, de 2,9 et 2,8 jours en moyenne par rapport aux groupes 1 et 2, respectivement (p = 0,04); il n’y avait pas de différence importante de durée du séjour entre les groupes 1 et 2. Une différence significative de la mortalité moyenne à 1 an a cependant été observée entre les groupes 1 (11 %) et 3 (26 %) (p = 0,004), et les groupes 2 (13 %) et 3 (p = 0,009).
Conclusion:: La fixation chirurgicale au-delà de 48 heures après une fracture de la hanche a entraîné une augmentation notable de la durée du séjour hospitalier et de la mortalité à 1 an. D’autres recherches devront être menées pour évaluer les raisons des retards de la chirurgie et leurs effets sur le délai de fixation chirurgicale, mesuré à partir du moment de la fracture.
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