Background: Mental disorder is common among prisoners; however, little is known about how illness severity changes during incarceration, and especially to what extent there are different trajectories of change.
Aims: Our aims were to investigate trajectories of illness severity among male and female inmates with serious mental disorders, and to investigate whether clinical or demographic variables are associated with different trajectories.
Methods: We carried out a retrospective cohort study of newly remanded inmates who had three or more serial measures of illness severity as measured by psychiatrists using the Clinical Global Impression-Corrections (CGI-C), and used group-based trajectory modelling to identify trajectories. We investigated whether clinical and demographic variables were associated with different groups.
Results: We found an overall reduction in the severity of illness (mean change in CGI-C score -0.74, SD 1.5), with women showing greater improvement than men. We identified three distinct trajectories among men and three among women, all showing improvement in illness severity. Approximately 15% of the entire cohort had full resolution of symptoms, whereas the remainder showed partial improvement. Women, younger inmates, and those with substance use disorders were more likely to have full resolution of symptoms.
Conclusions: Although most prisoners showed improvement, and a small proportion had full resolution of symptoms, a significant number continued to have moderately severe symptoms. There is a need for comprehensive treatment within the detention centre, but also a need for transfer to hospital for those with severe symptoms as improvement within the correctional setting tends to be modest.
Contexte: Le trouble mental est commun chez les prisonniers, cependant, on en sait peu sur la façon dont la gravité de la maladie change durant l'incarcération, et spécifiquement dans quelle mesure y a-t-il différentes trajectoires de changement.
Objectifs: Nous visions à investiguer les trajectoires de la gravité de la maladie chez les détenus masculins et féminins souffrant de sérieux troubles mentaux, et à investiguer si des variables cliniques ou démographiques sont associées à différentes trajectoires.
Méthodes: Nous avons mené une étude de cohorte rétrospective de prévenus récemment placés en détention provisoire qui avaient trois mesures séquentielles ou plus de la gravité de la maladie comme les mesurent les psychiatres à l'aide de l'Impression globale clinique — Services correctionnels (CGI-C), et nous avons utilisé une modélisation d'une trajectoire de groupe pour identifier les trajectoires. Nous avons investigué si les variables cliniques et démographiques étaient associées à différents groupes.
Résultats: Nous avons observé une réduction globale de la gravité de la maladie (changement moyen du score à la CGI-C -0,74, ET 1,5), les femmes présentant une plus grande amélioration que les hommes. Nous avons identifié trois trajectoires distinctes chez les hommes et trois chez les femmes, toutes indiquant une amélioration de la gravité de la maladie. Environ 15 % de la cohorte en entier avait une résolution complète des symptômes, alors que le reste montrait une amélioration partielle. Les femmes, les jeunes prévenus et ceux souffrant de troubles d'utilisation de substances, étaient plus susceptibles d'avoir une résolution complète des symptômes.
Conclusions: Bien que la plupart des prisonniers aient montré une amélioration, et qu'une petite proportion ait une résolution complète des symptômes, un nombre significatif continuait d'éprouver des symptômes modérément graves. Il y a un besoin de traitement complet au centre de détention, mais aussi un besoin de transférer à l'hôpital ceux dont les symptômes sont graves, car l'amélioration en milieu correctionnel tend à être modeste.
Keywords: correctional centre; gender; longitudinal study; mental health services; prison.