Objective: This study examined the associations between public health engagement (PHE) in school-based substance use prevention programs and student substance use. For the purposes of this study, PHE refers to any form of collaboration between the local government public health agency and the school to promote the physical and mental health of students.
Methods: Data for this study were collected from the Cannabis, Obesity, Mental health, Physical activity, Alcohol use, Smoking and Sedentary behaviour (COMPASS) study during the 2018/2019 data collection year. Multilevel logistic regression was used to analyze the associations between PHE and student substance use.
Results: Data from 84 schools and 42,149 students were included; 70% of schools had PHE in substance use prevention programs. PHE in substance use prevention appears to have had no significant impact on student substance use in our models. When PHE was divided into five methods of engagement, it was found that when public health solved problems jointly with schools, the odds of a student using alcohol or cannabis significantly increased. When schools were split into low- and high-use schools for each substance measured, some methods of PHE significantly decreased the odds of cannabis and cigarette use in high-use schools and significantly increased the odds of alcohol and cannabis use in low-use schools.
Conclusion: This study highlights the need to develop better partnerships and collaborations between public health and schools, and the importance of ensuring that school-based substance use prevention programs are evidence-based and tailored to the specific needs of schools and students.
RéSUMé: OBJECTIF: L’étude porte sur les associations entre la participation de la santé publique (PSP) aux programmes de prévention de l’usage de substances en milieu scolaire et l’usage de substances par les élèves. Pour les besoins de l’étude, la PSP désigne toute forme de collaboration entre un organisme de santé publique local et une école visant à promouvoir la santé physique et mentale des élèves. MéTHODE: Nos données sont tirées de l’étude COMPASS (étude de cohorte sur l’obésité, la consommation de marijuana, l’activité physique, la consommation d’alcool, le tabagisme et le comportement sédentaire) durant l’année de collecte de données 2018-2019. Les associations entre la PSP et l’usage de substances par les élèves ont été analysées au moyen de régressions logistiques multiniveaux. RéSULTATS: Nous avons inclus les données de 84 écoles et de 42 149 élèves; dans 70 % des écoles, la santé publique participait aux programmes de prévention de l’usage de substances. La PSP à la prévention de l’usage de substances semble n’avoir eu aucun effet significatif sur l’usage de substances par les élèves dans nos modèles. Quand nous avons divisé la PSP en cinq méthodes de participation, nous avons constaté que lorsque la santé publique résolvait les problèmes conjointement avec les écoles, la probabilité qu’une ou un élève consomme de l’alcool ou du cannabis augmentait de façon significative. Quand nous avons divisé les écoles en écoles à faible et à forte consommation pour chaque substance mesurée, certaines méthodes de PSP réduisaient de façon significative les probabilités d’usage de cannabis et de cigarettes dans les écoles à forte consommation et faisaient augmenter de façon significative les probabilités d’usage d’alcool et de cannabis dans les écoles à faible consommation. CONCLUSION: Notre étude fait ressortir le besoin de créer de meilleurs partenariats et collaborations entre la santé publique et les écoles, ainsi que l’importance de s’assurer que les programmes de prévention de l’usage de substances en milieu scolaire reposent sur des données probantes et qu’ils sont adaptés aux besoins particuliers des écoles et des élèves.
Keywords: Adolescent; Alcohol drinking; Electronic nicotine delivery systems; Marijuana smoking; Public health; Tobacco smoking.
© 2022. The Author(s).