Background: Individuals with an extremity amputation are predisposed to persistent pain that reduces their quality of life. Residual limb pain is defined as pain that is felt in the limb after amputation. Methods: A Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses-compliant systematic review of 5 databases from inception to June 2020 was performed and is registered under the PROSPERO ID: CRD42020199297. Included studies were clinical trials with residual limb pain assessed at a minimum follow-up of 1 week. Meta-analyses of residual limb pain prevalence and severity were performed with subgroups of extremity and amputation etiology. Results: Twenty clinical trials met criteria and reported on a total of 1347 patients. Mean patient ages ranged from 38 to 77. Residual limb pain prevalence at 1 week, 1 month, 3 months, 6 months, 1 year, and 2 years, respectively, was 50%, 11%, 23%, 27%, 22%, and 24%. Mean residual limb pain severity at the 6 months or longer follow-up was 4.19 out of 10 for cancer amputations, 2.70 for traumatic amputations, 0.47 for vasculopathy amputations, 1.01 for lower extremity amputations, and 3.56 for upper extremity amputations. Conclusions: Residual limb pain severity varies according to the etiology of amputation and is more common after upper extremity amputation than lower extremity amputations. The most severe pain is reported by patients undergoing amputations due to cancer, followed by traumatic amputations, while vascular amputation patients report lower pain severity. Promising methods of reducing long-term pain are preoperative pain control, nerve or epidural blocks, use of memantine, calcitonin-containing blocks, and prophylactic nerve coaptations.
Contexte: Les personnes subissant une amputation d’un membre sont prédisposées à des douleurs persistantes réduisant leur qualité de vie. La douleur du membre résiduel est définie comme étant la douleur ressentie dans le membre après l’amputation. Méthodes: Une revue systématique conforme à PRISMA de 5 bases de données depuis leur création jusqu’en juin 2020 a été effectuée et enregistrée sous l’ID PROSPERO: CRD42020199297. Les études incluses étaient des essais cliniques avec douleur du membre résiduel évaluée à un suivi minimum de 1 semaine. Des méta-analyses sur la prévalence et la sévérité de la douleur du membre résiduel ont été réalisées avec des sous-groupes en fonction du membre et de la cause de l’amputation. Résultats: 20 essais cliniques satisfaisaient les critères et portaient sur un total de 1347 patients. Les âges moyens des patients étaient compris entre 38 et 77 ans. La prévalence de la douleur du membre résiduel à 1 semaine, 1 mois, 3 mois, 6 mois, 1 an et 2 ans était, respectivement, de 50%, 11%, 23%, 27%, 22%, et 24%. La sévérité moyenne de la douleur du membre résiduel aux suivis de 6 mois ou plus a été de 4,19 sur 10 pour les amputations pour cancer, 2,70 pour les amputations post traumatisme, 0,47 pour les amputations liées à une vasculopathie, 1,01 pour les amputations du membre inférieur et 3,56 pour les amputations du membre supérieur. Conclusions: La sévérité de la douleur du membre résiduel varie en fonction du motif de l’amputation, et elle est plus fréquente après une amputation du membre supérieur qu’après des amputations du membre inférieur. La douleur la plus sévère a été décrite par des patients subissant une amputation à cause d’un cancer, suivie des amputations traumatiques, alors que les patients ayant subi une amputation pour cause vasculaire signalent une sévérité plus faible. Des méthodes prometteuses de réduction de la douleur à long terme sont le contrôle préopératoire de la douleur, les blocs nerveux et épiduraux, l’utilisation de la mémantine, de blocs contenant de la calcitonine et la coaptation prophylactique des nerfs.
Keywords: amputation; chronic; limb salvage; neuroma; pain; reconstructive surgical procedures.
© 2021 The Author(s).