INTRODUCTION: Since 2015 (updated in 2019), the WHO has recommended to include the commercial lateral flow urine lipoarabinomannan TB test (LF-LAM), AlereLAM, in the diagnostic toolkit for severely ill people living with HIV.METHODS: To assess the current use and barriers to the implementation of the test, we conducted an electronic survey among national focal points and managers of TB and HIV programmes in the 53 Member States of the WHO European Region and a European network of clinicians working in TB and HIV medicine.RESULTS: In all, 45 individual responses (37 countries) were received from programme managers and focal points and 17 responses (14 countries) from clinicians. Only eight countries reported adopting LF-LAM policies, with only four currently using the AlereLAM (Armenia, Belarus, Ukraine and Uzbekistan). The most commonly reported barriers to implementing the test were the small number of eligible patients (with HIV-TB co-infections), the test not being included in the TB or HIV programme´s mandate and lack of budget allocation.CONCLUSION: Consistent with findings from high TB burden countries in Africa and Asia, the survey demonstrated that uptake of AlereLAM is almost non-existent. Addressing the identified barriers and the intrinsic limitations of the test could help to increase the use of the test.
INTRODUCTION :: Depuis 2015 (mise à jour en 2019), l’OMS recommande d’inclure l’AlereLAM, un test urinaire commercial de lipoarabinomannane à flux latéral (LF-LAM) parmi les outils de diagnostic pour le dépistage de la TB chez les personnes gravement malades vivant avec le VIH.
MÉTHODES :: Pour évaluer l’utilisation actuelle du test et les obstacles à sa mise en oeuvre, nous avons mené une enquête électronique auprès des points focaux nationaux et des responsables des programmes de lutte contre la TB et le VIH dans les 53 États membres de la Région européenne de l’OMS, ainsi qu’auprès d’un réseau européen de cliniciens travaillant dans le domaine de la TB et du VIH.
RÉSULTATS :: Au total, 45 réponses individuelles (37 pays) ont été reçues de la part de gestionnaires de programmes et de points focaux et 17 réponses (14 pays) de la part de cliniciens. Seuls huit pays ont déclaré avoir adopté des politiques relatives au LF-LAM, et quatre seulement utilisent actuellement l’AlereLAM (Arménie, Belarus, Ukraine et Ouzbékistan). Les obstacles les plus fréquemment signalés à la mise en oeuvre du test étaient le faible nombre de patients éligibles (co-infections VIH-TB), le fait que le test ne fasse pas partie du mandat du programme de lutte contre la TB ou le VIH et le manque d’allocation budgétaire.
CONCLUSION :: Conformément aux résultats obtenus dans les pays d’Afrique et d’Asie où la TB est très répandue, l’enquête a démontré que l’utilisation d’AlereLAM est presque inexistante. L’élimination des obstacles identifiés et des limites intrinsèques du test pourrait contribuer à accroître l’utilisation de ce dernier.