Background: The new Canadian Residency Accreditation Consortium (CanRAC) standards recommend surveying recently graduated trainees to target improvements in training programs. The goal of this study was to estimate the impact of a rotation in an HIV clinic on trainees' related knowledge, confidence, and practice profile at the Université de Montréal.
Methods: An electronic survey was sent to practising physicians who completed the rotation between 2006 and 2016. Participants were asked to rate their agreement and level of confidence toward HIV- and HCV-related topics using 5-point Likert scales (0 to 4). Descriptive statistics and mean comparisons were calculated.
Results: Among invited participants, 27 of 45 (60%) completed the questionnaire. The majority of respondents were infectious diseases physicians (48%) or family physicians (37%) and had an outpatient caseload of <10 HIV patients/year (80%). For 37% of the respondents, the rotation had a large or very large impact on their career path. They considered that the rotation had increased their knowledge on the overall management of HIV (mean 3.2/4 [95% CI 2.9 to 3.4]), but less on pre-exposure prophylaxis (PrEP) (mean 1.5/4 [95% CI 1.1 to 2.0]) or HCV care (mean 1.9/4 [95% CI 1.4 to 2.3]). Participants felt less confident with genotyping interpretation (mean 2.6/4 [95% CI 2.2 to 2.9]) and PrEP (mean 2.4/4 [95% CI 2.0 to 2.8]).
Conclusions: These results suggest that a rotation in an HIV clinic improves knowledge related to HIV care. Feedback from past graduates helped us identify gaps in knowledge or level of confidence in PrEP and HCV care, which will feed curriculum improvement.
Historique: Selon les normes du nouveau Consortium canadien d’agrément des programmes de résidence (CanRAC), il est recommandé de sonder les récents diplômés pour améliorer les programmes de formation. La présente étude visait à estimer les répercussions d’une rotation dans une clinique de VIH sur les connaissances, la confiance et le profil d’exercice des stagiaires de l’Université de Montréal.
Méthodologie: Les médecins en exercice qui ont effectué la rotation entre 2006 et 2016 ont reçu un sondage en ligne. Les participants ont été invités à classer leur accord et leur niveau de confiance à l’égard des sujets reliés au VIH et au VHC à l’aide d’échelles de Likert en cinq points (de 0 à 4). Les chercheurs ont établi des statistiques descriptives et des comparaisons de moyennes.
Résultats: Chez les participants invités, 27 sur 45 (60 %) ont rempli le questionnaire. La majorité des répondants étaient des infectiologues (48 %) et des médecins de famille (37 %) qui soignaient une cohorte de moins de dix patients ambulatoires atteints du VIH par année (80 %). Pour 37 % des répondants, la rotation a eu des répercussions importantes ou très importantes sur leur cheminement de carrière. Selon eux, la rotation avait accru leurs connaissances sur la prise en charge globale du VIH (moyenne de 3,2/4 [IC à 95 %, 2,9 à 3,4]), mais pas autant sur la prophylaxie préexposition (PrPE) (moyenne de 1,5/4 [IC à 95 %, 1,1 à 2,0]) ou les soins du VHC (moyenne de 1,9/4 [IC à 95 %, 1,4 à 2,3]). Les participants se sentaient moins à l’aise pour interpréter le génotypage (moyenne de 2,6/4 [IC à 95 %, 2,2 à 2,9]) et la PrPE (moyenne de 2,4/4 [IC à 95 %, 2,0 à 2,8]).
Conclusions: D’après ces résultats, une rotation dans une clinique de VIH améliore les connaissances sur les soins du VIH. Les commentaires d’anciens diplômés ont contribué à déterminer des lacunes en matière de connaissances ou de confiance sur la PrPE et les soins du VHC, ce qui sera utile pour améliorer le programme.
Keywords: HIV infection; curriculum evaluation; infectious diseases; medical education; medical microbiology; residency training.
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